AA/Kinshasa/Pascal Mulegwa

L’armée congolaise a annoncé samedi avoir « neutralisé », vendredi, cinq combattants d’une milice qui prétend défendre la communauté Banyamulenge, aux lointaines origines rwandaises, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), une semaine après la fin d’un dialogue ayant consacré la fin des attaques des groupes armés affiliés à des ethnies.

L’attaque a visé un campement des forces armées de la RDC (FARDC) dans la localité de Rutika dans la partie australe de la province du Sud-Kivu.

« Le bilan provisoire fait état de 5 miliciens neutralisés, 2 armes AKA 47 récupérées. Il y a aussi 8 blessés. Les combattants blessés dans ces affrontements ont été acheminés à l'hôpital de Minembwe pour les soins », indique l’armée dans un communiqué.

Les affrontements ont duré toute la journée de vendredi, selon la même source.

Un dialogue intercommunautaire convoqué par le gouvernement à Kinshasa avait abouti à une déclaration finale des communautés s’engageant à cohabiter en paix.

Les forces de sécurité avaient accusé les communautés d’entretenir chacune au moins un groupe armé pour défendre ses intérêts ou pour attaquer des localités occupées par d’autres communautés.

La minorité Banyamulenge se disent stigmatisés par d’autres communautés qui les accusent d’avoir des visées territoriales sur des terres d’autres localités.