RCA: plusieurs morts dans des affrontements entre groupes armés rivaux dans le sud ( gouvernement)

AA/Bangui/Sylvestre Krock

Plusieurs personnes ont trouvé la mort lors d'affrontements entre groupes armés rivaux à Alindao dans le sud de la République centrafricaine, selon le ministre de la Communication, Ange Maxime Kazagui.

De violents affrontements ont opposé jeudi des éléments de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC-ex-Séléka) à des éléments Anti-balaka dans la ville de Alindao, chef-lieu de la préfecture de la Basse-Kotto dans le sud du pays, a précisé le ministre et porte-parole du gouvernement lors d'une conférence de presse, tenue vendredi à Bangui, la capitale.

Un site de déplacés a été attaqué en marge de ces affrontements et plusieurs morts sont à déplorer, a précisé Kazagui, sans donner plus de détails sur le nombre de victimes si sur le camp dont ils relèvent

Les tirs ont cessé depuis jeudi à la mi journée, a ajouté le responsable centrafricain, soulignant que "toutes les dispositions sont prises pour la sécurisation de la ville, à la fois par la Minusca (Mission onusienne en RCA) et les forces de sécurité".

Selon un bilan onusien relayé par des médias français, "37 personnes ont trouvé la mort lors de ces heurts entre des milices anti-balaka à des combattants du groupe armé Union pour la paix en Centrafrique (UPC)".

"Comme souvent dans ces affrontements, ce sont surtout les civils qui ont été tués" a rapporté le magazine français l'Express sur son site..

"Jeudi matin, les anti-balaka ont tué des personnes de confession musulmane. Une heure plus tard, l'UPC a riposté en attaquant le camp de déplacés", a indiqué Vladimir Monteiro, porte-parole de la mission de l'ONU en Centrafrique, la Minusca, cité par le média français.

Un prêtre a été tué dans ces affrontements et un autre est porté disparu, selon une source religieuse à Bangui.

Alindao a longtemps été la principale base de l'UPC, groupe armé dirigé par Ali Darassa, l'un des principaux groupes de l'ex-coalition Séléka qui avait renversé le régime de François Bozizé en 2013, rappelle l'Express.