Afrique

Présidentielle : N'Guessan appelle à une «alliance nationale» pour un «renouveau politique»

Esma Ben Said  | 28.07.2018 - Mıse À Jour : 30.07.2018
Présidentielle : N'Guessan appelle à une «alliance nationale» pour un «renouveau politique»

Cote d'Ivoire

AA/Abidjan/Fulbert Yao

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition, parti de Laurent Gbagbo), Pascal Affi N’Guessan a appelé à une « alliance nationale » des partis pour un « renouveau politique » à l’élection présidentielle de 2020.

Affi Nguessan s'est exprimé lors du quatrième Congrès de son parti au palais des sports de Treichville à Abidjan qui se tient vendredi et samedi.

«J’appelle solennellement, urgemment et violemment à la constitution d’une Alliance Nationale pour la Démocratie, la Paix et le Progrès (ANDPP)», a déclaré vendredi Affi N’guessan, face à ses partisans.

Selon lui, « cette nouvelle alliance, tend les bras à toutes les forces politiques et sociales, à toutes celles et tous ceux que la situation chaotique de notre pays affligent qui se sentent floués par les promesses démagogiques d’Alassane Ouattara (le président ivoirien, ndlr), qui n’ont plus confiance, qui refusent catégoriquement qu’en 2020 Alassane Ouattara se mêle de notre élection présidentielle et qui veulent répondre unis et forts, à l’ardent désir de changement de notre peuple », a-t-il poursuivi.

Les travaux du quatrième congrès ordinaire du FPI se sont ouverts vendredi. Objectif : renouveler les instances du parti et nettoyer les textes.

Ce congrès ordinaire se tient sous le thème «Engagement pour la démocratie et l'alternance en 2020 », dix sept ans après le dernier congrès (juillet 2001).

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée devant quelques 10.000 congressistes qui se sont rassemblés au Palais de sports de Treichville (commune d'Abidjan).

Ce quatrième congrès s’est ouvert dans un contexte de divisions au sein du parti. En effet, ce parti, fondé par Laurent Gbagbo (incarcéré et jugé à la Haye par la CPI pour crimes contre l’humanité), est secoué depuis 2014 par une crise interne.

Deux clans se disputent la tête du parti, d’un côté des réformateurs avec à leur tête Affi Nguessan, qui veulent tourner la page Gbagbo et ont pris la tête du parti, et de l’autre des « historiques », dirigé par Aboudrame Sangaré, qui restent sur une ligne d'opposition dure au président Alassane Ouattara, boycottant les différents scrutins électoraux et se présentant comme les « gardiens du temple ».

Des partis alliés, ainsi que des représentants du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), dirigé par l’ex-président Henri Konan Bedié, actuellement en froid avec son allié le RDR (le parti du président Ouattara) étaient présents à la cérémonie d’ouverture.

Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.
A Lire Aussi
Bu haberi paylaşın