Petrofac quitte la Tunisie et vend sa part du champ Chergui à Kerkennah
En raison des sit-ins continus des demandeurs d'emploi, ce qui a provoqué des perturbations fréquentes dans l'activité de la compagnie britannique et lui a causée des pertes
Tunisia
AA/Tunis/Yosra Ouannes
La compagnie pétrolière britannique Petrofac a annoncé, jeudi, la vente de sa part totale du gisement gazier Chergui dans l'île de Kerkennah, relevant du gouvernorat de Sfax (sud de la Tunisie).
C'est ce qui ressort du communiqué publié par la compagnie sur son site officiel, indiquant qu'elle a cédé l’ensemble de ses parts (45%) de la concession de Chergui à la société franco-anglaise Perenco.
Fin 2016, le Conseil d'administration de Petrofac avait décidé de mettre fin aux activités de la société en Tunisie à la suite des sit-in observés en continu par des demandeurs d'emploi, provoquant une perturbation récurrente de ses activités et entraînant des pertes de 200 mille dinars (75 mille dollars) par jour.
Des dizaines de chômeurs observent un sit-in devant l'usine de Petrofac pendant plus de 8 mois, pour exiger d'être employés ainsi que le régularisation de la situation d'un certain nombre de travailleurs, une situation qui a conduit à l'arrêt définitif de la production.
Basée à Londres, Petrofac fournit environ 12,5% des besoins en gaz de la Tunisie et possède 45% de son projet d'exploitation du gaz sur l'île de Kerkennah.
L'Entreprise tunisienne d'activités pétrolières (ETAP, gouvernemental) possède 55% du projet d'exploitation du gaz sur l'île de Kerkennah.
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