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Nord-Mali: 5 soldats français blessés par des tirs à Kidal

Esma Ben Said  | 22.03.2018 - Mıse À Jour : 22.03.2018
Nord-Mali: 5 soldats français blessés par des tirs à Kidal

France

AA/France/Zeynep Ciftci

Cinq soldats français ont été légèrement blessés par des tirs contre le camp des forces de l'ONU et de l’armée française, à Kidal, dans le nord du Mali, a annoncé jeudi l'état-major français.

Alors que le premier ministre malien, Soumeylou Boubèye Maïga, était attendu dans la journée de jeudi à Kidal situé dans le nord du Mali, cinq soldats français ont été légèrement blessés suite à des tirs contre la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) et de l’armée française, à Kidal, a annoncé l’état-major français, dont les propos ont été relayés par la presse française.

En effet, "ce matin à Kidal, sur la plateforme où sont colocalisées la Minusma et des unités de Barkhane, à 08h00 heure de Paris, cinq à six coups ont été observés, vraisemblablement venant de tirs de mortier déclenchés à distance", a déclaré le porte-parole de l'état-major, le colonel Patrik Steiger, cité par la chaîne d'information BFM TV.

L'attaque a conduit aussitôt à l'intervention de la force Barkhane conduisant à l'interpellation d'au moins quatre personnes "en lien plus que probable avec ces tirs", a-t-il toujours ajouté.

En outre, l'attaque a fait d'importants "dégâts matériels", a précisé de son côté la radio de la Minusma, Mikado FM.

Le Nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes extrémistes liés à Al-Qaïda, à la faveur d'une rébellion touareg déclenchée en janvier de la même année.

Les extrémistes ont été, en grande partie, chassés par l’Opération "Serval", une intervention militaire internationale lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France (et remplacée par l'opération Barkhane en 2014). Mais des zones entières échappent toujours au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU, régulièrement visées par des attaques meurtrières.

Malgré la signature d’un accord de paix entre les différents belligérants (gouvernement et alliés d’une part et groupes touaregs d’autre part) en mai-juin 2015, la situation sécuritaire ne cesse de se dégrader dans le nord, mais aussi le centre du pays, qui a basculé sous le joug des réseaux terroristes.
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