Afrique

Niger : lancement de la phase opérationnelle de la zone de libre-échange africaine

Le Ghana abritera le secrétariat général

Lassaad Ben Ahmed  | 08.07.2019 - Mıse À Jour : 10.07.2019
Niger : lancement de la phase opérationnelle de la zone de libre-échange africaine

Niger

AA / Tunis

Les dirigeants africains ont officiellement lancé la phase opérationnelle de la Zone de libre-échange continentale (Zlec ou Zlecaf), au terme du 12e sommet extraordinaire de l’Union africaine, le 7 juillet à Niamey.

Une trentaine de chefs d’Etats et de Gouvernement ont fait le déplacement dans la capitale nigérienne et choisi le Ghana pour abriter le secrétariat général de la Zlec.

Selon un communiqué, émis par l’Union africaine à la fin des travaux, dimanche, la zone de libre-échange continentale sera régie par cinq instruments, à savoir, « les règles d’origine; le forum de négociation en ligne; la surveillance et l'élimination des obstacles non tarifaires; un système de paiement numérique et l'Observatoire africain du commerce ».

Selon la même source, 54 pays ont signé les instruments de l’accord de libre-échange, dont 27 les ont déjà ratifiés, sur 55 Etats que compte l’Union africaine.

Seule l’Erythrée est restée en dehors de ce regroupement économique régional, qui se veut le plus grand au monde, avec 1,2 milliard d’habitants.

Selon les informations communiquées à l’occasion de ce sommet, le démantèlement tarifaire devrait toucher plus de 90% des produits échangés dans le continent, ce qui se traduirait par une dynamique prometteuse, en termes d’investissement et d’emplois.

Pour rappel, l’accord portant création d’une zone de libre-échange continentale fut adopté le 21 mars 2018 à Kigali. Il est entré en vigueur le 30 mai 2019.

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a considéré que l’entrée en vigueur de l’accord, quelques mois après son adoption, constitue une fierté pour le continent, affirmant que cet accord constitue « l'un des instruments de l'intégration continentale, conformément aux objectifs du traité d'Abuja et aux aspirations de l'Agenda 2063 ».

Cela étant, les participants n’ont pas manqué d’évoquer certains défis qui continuent de constituer un réel fardeau entravant l’essor de plusieurs pays, en l’occurrence, le défi sécuritaire.

Ils ont également évoqué l’importance de la libre circulation des personnes, notamment par l’instauration d’un passeport unifié.

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