AA/Niamey/Kané Illa

Les musulmans nigériens ont célébré, samedi, la fête de l’Aïd el fitr, marquant la fin du mois de Ramadan, a constaté le correspondant d’Anadolu.

Dans un communiqué relayé vendredi soir par la radio et la télévision d'Etat, le Conseil islamique, la haute autorité musulmane, a annoncé l’apparition du croissant lunaire dans plusieurs régions du pays.

A Niamey, les fidèles, vêtus d’habits neufs, ont pris d’assaut tôt les principales mosquées de la capitale, dès les premières heures de la matinée, pour y accomplir la prière de l'Aïd.

Le président de la République Issoufou Mahamadou, les membres de son gouvernement, les responsables des institutions étatiques et des membres du corps diplomatique ont, comme d'habitude, assisté à la prière à la grande mosquée de Niamey.

En dépit de la pandémie de Covid-19, les rues étaient pleines à Niamey: Enfants et adultes se rendaient chez les voisines ou les membres de leur famille pour présenter les voeux.

La célébration de l’Aïd el fitr au Niger intervient dix jours après la réouverture des lieux de culte fermés dans le cadre des mesures préventives contre la pandémie.

Présentant ses voeux aux Nigériens dans un message diffusé par la télévision d'Etat, le premier ministre Brigi Rafini a invité les fidèles au respect strict des mesures barrières au moment de la prière dans les mosquées.

Si dans la grande mosquée de Niamey ces mesures ont été rigoureusement respectées, dans d'autres petites mosquées de quartier très peu de fidèles portaient des bavettes et la distanciation était rarement respectée, a constaté le correspondant d'Anadolu.

Le Niger a enregistré son premier malade de Covid-19 le 19 mars dernier. A la date du vendredi 22 mai, le pays comptait 937 cas dont 60 décès.

Si le taux de contamination a nettement baissé à Niamey, il connaît une hausse dans certaines régions comme Zinder (sud-est) et Tahoua (nord).

Au Niger, 90% de la population est de confession musulmane, selon les estimations des organisations spécialisées.