AA / Rabat /Khalid Mejdoub

Les pays africains ont appelé, jeudi, la communauté internationale à accorder davantage d’attention aux pays en développement afin de garantir un développement inclusif et durable.

Cet appel a été formulé lors d’une réunion ministérielle organisée dans la ville de Marrakech, dans le nord du Maroc, afin de renforcer la position africaine unifiée sur les principales questions inscrites à l’ordre du jour de la 14ᵉ Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), prévue en mars 2026.

La réunion s’est tenue en marge de la deuxième édition du « Forum des affaires de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) », organisé les 11 et 12 décembre, avec la participation de ministres et de représentants de pays africains, selon un communiqué du ministère marocain du Commerce et de l’Industrie.

Le forum constitue une importante plateforme économique visant à renforcer la dynamique commerciale et à accélérer la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine.

La réunion a été présidée par le ministre marocain de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, tandis que la délégation mozambicaine a dirigé les discussions en sa qualité de coordinatrice du groupe africain auprès de l’OMC. L’événement a réuni 16 ministres africains, ainsi que plus de 30 délégations provenant de différents pays du continent, selon la même source.

L’objectif de cette réunion, selon le communiqué, est de « consolider la position africaine commune sur les principales questions inscrites à l’ordre du jour de la 14ᵉ Conférence ministérielle de l’OMC, prévue en mars 2026 à Yaoundé, au Cameroun, et de renforcer la coordination et l’action collective au sein du groupe africain auprès de l’organisation ».

Les pays africains participants ont réaffirmé, selon le communiqué, leur engagement à assurer le succès de la Conférence ministérielle de Yaoundé, réitérant « l’attachement de l’Afrique à un système commercial multilatéral ouvert, équitable, inclusif, non discriminatoire et fondé sur des règles claires ».

Les ministres et représentants africains ont également souligné l’importance de préserver le principe du traitement spécial et différencié en faveur des pays en développement et des pays les moins avancés, afin de garantir un développement inclusif et durable.

La réunion a également permis d’examiner la position du groupe africain sur la réforme de l’OMC, les participants affirmant que toute réforme doit être orientée vers le développement, renforcer la transparence, préserver la fonction de règlement des différends et reposer sur le principe du consensus et la participation de tous les États membres.

*Traduit de l'arabe par Wafae El Baghouani