Afrique

Marche de protestation à Casablanca pour réclamer la libération des activistes du ‘’Hirak du Rif’’

Khalid Mejdoub  | 08.07.2018 - Mıse À Jour : 08.07.2018
Marche de protestation à Casablanca pour réclamer la libération des activistes du ‘’Hirak du Rif’’

Rabat


AA / Rabat / Khaled Mejdoub

Des milliers de marocains ont participé, dimanche, à une marche pacifique de protestation, à Casablanca, pour revendiquer la libération des personnes arrêtés dans le cadre du « Hirak du Rif » et le développement de la région du Rif (nord du royaume).

La Cour d’appel de la ville de Casablanca avait rendu, le 26 juin écoulé, des verdicts allant d’un an à 20 ans de prison, à l’encontre de nombre de dirigeants et d’activistes des protestations dans le Rif.

Les manifestants ont scandé des slogans de soutien aux revendications du Hirak du Rif et appelant à la nécessité de gracier tous les interpellés.

« Le peuple veut la libération des interpellés », « Liberté, Dignité, Justice sociale », font partie des slogans scandés par les manifestants.

Les manifestants à cette marche, organisée à l’initiative d’organisations non-gouvernementales et de plusieurs partis de gauche, ont brandi des banderoles qui dénoncent la non-satisfaction des revendications du Hirak du Rif, particulièrement la libération des personnes arrêtées.

Ont pris part à la marche plusieurs dirigeants de paris, de syndicats, d’associations et d’instances ainsi que les proches des personnes détenues.

La marche a démarré depuis la Place de la victoire en direction du centre de la ville.

En réponse aux questions des journalistes sur les condamnationsdes dirigeants du « Hirak du Rif » qualifiées de « sévères », le porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha Khalfi, a indiqué dans des déclarations antérieures que « le pouvoir judiciaire est indépendant et il n’est pas possible de s’immiscer dans les verdicts de la justice qui connait mieux les circonstances du dossier ».

Depuis le mois d’octobre 2016 et durant une période de dix mois, la ville de Hoceima et plusieurs localités et villages de la région du Rif (Nord) ont été le théâtre de protestations pour réclamer le « développement de la région et mettre fin à sa marginalisation » selon les protestataires.

A la fin du mois d’octobre dernier, le roi Mohamed VI du Maroc a démis de leurs fonctions quatre ministres, à cause de « défaillances et de manquements » dans l’exécution d’un programme de développement dans la région du Rif.

Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.
A Lire Aussi
Bu haberi paylaşın