Mali : Un chef terroriste abattu par les forces maliennes dans le Centre
- Bekaye Sangaré, chef du Front de libération du Macina (FLM), groupe "djihadiste" actif dans le centre du Mali, a été abattu par une patrouille de la Garde nationale

Mali
AA/Bamako/Moussa Bolly
Bekaye Sangaré, chef du Front de libération du Macina (FLM), groupe "djihadiste" actif dans le centre du Mali, a été abattu par une patrouille de la Garde nationale, a appris Anadolu vendredi de source sécuritaire.
Un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), indique que jeudi soir, "aux alentours de 22 heures (locales) une mission de la Garde nationale (unité de l'armée malienne, ndlr) a abattu le terroriste Bekaye Sangaré à Mougna (à 40 Km à l’ouest de Djenné, région de Mopti-Centre).
Sangaré était l’auteur d'attaques dans le secteur, dont plusieurs ont été perpétrées contre des postes de gendarmerie et de douane de Benena le 8 juillet dernier.
Il est aussi l’auteur de l’attaque du poste de gendarmerie du Carrefour de Djenné et de l’assassinat d’un agent de la Garde nationale dans la même zone, l’année dernière, précise le texte.
Le 8 juillet dernier, des hommes armés non identifiés ont attaqué les postes frontières (Mali-Burkina) de la gendarmerie et de la douane à Benena dans le cercle de Tominian.
«Les éléments desdits postes ont vaillamment riposté et repoussé les agresseurs. Aucune victime n’est à déplorer parmi les forces de sécurité», avait alors précisé un communiqué du ministère malien de la Sécurité et de la protection civile.
Le FLM crée début 2015 et dirigé par Amadou Koufa, est un allié du groupe terroriste Ansar Dine.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes extrémistes liés à Al-Qaïda, à la faveur d'une rébellion touareg déclenchée en janvier. Les extrémistes ont été, en grande partie, chassés par l’Opération Serval, une intervention militaire internationale lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France. Mais des zones entières échappent toujours au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU, régulièrement visées par des attaques meurtrières. En plus du nord, le centre du pays a lui aussi basculé sous le joug des réseaux terroristes.
Malgré la signature d’un accord de paix entre les différents belligérants (gouvernement et alliés d’une part et groupes touaregs d’autre part) en mai-juin 2015, la situation sécuritaire ne cesse de se dégrader dans le nord et le centre du pays.
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