AA/Tombouctou/ El Hadj Djitteye

Au moins un soldat malien et quatre assaillants sont morts, vendredi, lors d’une double attaque perpétrée par un groupe armé contre une base de l’ONU et un hôtel qui abritait des casques bleus à Tombouctou (Nord-Est), a appris Anadolu de sources sécuritaires maliennes.

« Un soldat malien et au moins quatre assaillants sont morts dans ces attaques qui se sont achevées en début d’après-midi. Niang, un officier malien qui participait à la contre-offensive sur la base de la Minusma (force onusienne au Mali), est décédé à la suite d’une fausse manœuvre de son blindé », a indiqué un officier malien interrogé par Anadolu.

« Il y a également eu plusieurs blessés, dont deux civils, ainsi que de nombreux dégâts matériels », précise la même source, qui a préféré garder l'anonymat, n'étant pas autorisé à s'exprimer aux média.

Ce bilan reste toutefois provisoire, selon la même source.

Vendredi matin, une voiture a explosé devant un check-point, surveillé par des casques bleus et des soldats maliens à l'entrée de Tombouctou. Quelques minutes après, une vingtaine d’assaillants ont attaqué une base de l’ONU où se trouvaient des soldats nigérians de la force onusienne, Minusma. Une fusillade a alors éclaté, les soldats essayant de neutraliser les présumés « djihadistes ».

Au moins sept terroristes se sont alors retranchés dans l’Hôtel « La Palmeraie », qui abritait une dizaine de casques bleus. De nouveaux échanges de tirs ont alors été entendus durant plus de deux heures, vendredi matin.

La zone a aussitôt été quadrillée par des casques bleus et des soldats maliens qui ont pu finalement, déloger les terroristes.

L’attaque n’a toujours pas été revendiquée jusqu’à 14h20 GMT et le bilan officiel définitif n'a pas encore été communiqué.