Mali : deux drones hostiles détruits à Tombouctou
- Selon l'armée, ces appareils visaient l'aéroport de la ville

Bamako
AA / Bamako / Amarana Maiga
L'État-major général des Armées du Mali a annoncé, lundi, avoir intercepté et détruit deux drones hostiles qui ciblaient l'aéroport de Tombouctou, au nord du pays.
C’est ce qui ressort d’un communiqué consulté par Anadolu, précisant que les appareils ont été interceptés en vol et neutralisés avec efficacité.
« Dans le cadre de leur mission permanente de veille et de protection du territoire national, les FAMa (Forces Armées Maliennes) ont neutralisé deux drones ennemis visant l’aéroport de Tombouctou dans la nuit du dimanche 28 septembre 2025 », indique le texte.
L'État-major général des Armées a salué la réactivité exemplaire et le professionnalisme constant des unités engagées dans ces opérations.
Aucune revendication n’a été signalée pour l’instant.
Pour rappel, le 2 juin 2025, des combattants terroristes avaient attaqué le camp Fort Cheick Sidi Békaye ainsi que l’aéroport de Tombouctou. Selon l’armée, ils avaient rapidement été mis en déroute grâce à la promptitude de la riposte des soldats.
Le bilan de cette attaque faisait état de 14 terroristes neutralisés, 31 autres interpellés, ainsi que la récupération d’armes, de véhicules et de divers équipements.
Depuis plusieurs mois, les attaques terroristes se sont multipliées à travers le pays, visant notamment des citernes, des camps militaires et des centres urbains.
Le samedi 27 septembre, les Forces armées maliennes ont annoncé avoir démantelé plus d’une dizaine de refuges terroristes dans les zones de Faya et de Soussan, situées à environ 40 et 60 km de Bamako.
Ces opérations, selon la même source, ont infligé de lourdes pertes humaines et matérielles aux groupes armés terroristes retranchés dans ces localités, lesquels se livraient à des exactions contre les populations civiles.
Le Mali est confronté à une crise multidimensionnelle depuis 2012, marquée notamment par des attaques terroristes. La présence de forces étrangères n’a pas permis d’améliorer la situation sécuritaire, ce qui a conduit les autorités militaires, au pouvoir depuis 2021, à demander le départ des troupes françaises et onusiennes, ainsi qu’à se retirer de la force régionale du G5 Sahel.