Afrique

Mali : Bah N’Daw et Assimi Goïta investis président et vice-président de la transition

Nadia Chahed  | 25.09.2020 - Mıse À Jour : 25.09.2020
Mali : Bah N’Daw et Assimi Goïta investis président et vice-président de la transition

Mali

AA/Bamako/Moussa Bolly

Désignés par un collège de 17 membres lundi dernier (21 septembre 2020), le Colonel-major à la retraite Bah N’Daw (70 ans) et le Colonel Assimi Goïta (37 ans) ont prêté serment et ont été installés dans leurs fonctions respectives de président et vice-président de la transition par la Cour suprême du Mali ce vendredi matin au Centre international des conférences de Bamako (CICB) devant de nombreuses personnalités maliennes et diplomatiques.

Ont été notamment présents à cette cérémonie de prestation de serments, le président de la Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embaló et l'ancien président du Nigeria, Goodluck Jonathan présent à Bamako depuis trois jours pour l’évaluation des recommandations de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).

Bah N’Daw et le Colonel Assimi Goïta se sont, ainsi, engagés à "préserver en toute fidélité le régime républicain, respecter et faire respecter la Charte de la transition, la Constitution et la Loi" et à remplir leurs fonctions "dans l’intérêt supérieur du peuple" ainsi qu'à "préserver les acquis démocratiques, l’unité nationale, l’indépendance de la patrie et l’intégrité du territoire national".

"Servir le Mali est un privilège, un honneur pour chacun de nous", a déclaré Bah N’Daw dans un discours prononcé après sa prestation de serment. Pour lui, il ne pouvait donc être question de se "soustraire à l’appel du devoir" pour venir à la "rescousse du Mali qui lui a tout donné".

S'adressant au médiateur de la CEDEAO, Goodluck Jonathan, N'Daw a déclaré "Vous êtes des nôtres désormais".

Il a, en outre, salué l’implication de l’organisation sous-régionale dans la résolution de la crise sociopolitique depuis juin dernier et le retour à l’ordre constitutionnel depuis les événements du 18 août 2020.

L’architecture de cette transition de 18 mois doit être complétée par un gouvernement de transition, avec au maximum 25 membres, dirigé par un Premier ministre nommé par le président de la transition. Il doit être mis en place également un Conseil National de la Transition (CNT), un organe législatif composé de 121 membres (forces armées et de sécurité, partis politiques, société civile, représentants des médias, diaspora…).

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