Mali/attaque de Tombouctou : les échanges de tirs se poursuivent à l'Hôtel Palmeraie quadrillé par les casques bleus (source militaire)

Mali
AA/Tombouctou/ Alhousseini/Baba Ahmed/Koulandjan Konaté
Les échanges de tirs entre casques bleus et assaillants se poursuivaient vendredi midi, à l'Hôtel Palmeraie de Tombouctou, quadrillé par des policiers de la mission onusienne (Minusma), a appris Anadolu de source sécuritaire.
L’Hôtel « Palmeraie » qui a été pris d’assaut vendredi, par un groupe armé qui avait attaqué une base onusienne auparavant, n’abrite aucun civil mais juste une dizaine de policiers de la force onusienne Minusma, a indiqué à Anadolu, Bamo Idiko, le promoteur de l’hôtel.
Selon une source sécuritaire malienne rencontrée par un correspondant de Anadolu sur place, «environ sept des terroristes (sur une vingtaine) qui avaient attaqué ce matin, une base de la Minusma, se sont retranchés dans l’hôtel qui abrite un contingent nigérian. Des échanges de tirs entre les assaillants, et les policiers, se poursuivent », a précisé la même source qui ne « possède encore aucun autre détail concernant le bilan ».
« Des hélicoptères survolent l’hôtel tandis que des agents de la Minusma appuyés par les forces maliennes quadrillent la zone », a-t-elle ajouté.
Plus tôt dans la journée, les présumés « djihadistes », arrivés à bord d’un pick up de couleur grise, avaient attaqué, une base de la Minusma. Une fusillade avait alors éclaté entre les assaillants, une vingtaine (les premiers, dans le véhicule, ayant été rejoints par un autre groupe), et des casques bleus de la Minusma, selon une autre source sécuritaire malienne qui précise que "cette attaque aurait fait au moins un mort et quatre blessés."
Cette base est occupée par les Casques bleus nigérians qui préparaient leur déménagement vers un autre site, précise la même source.
Quelques instants avant cette attaque, une explosion au check-point de Kaïbara, à l’entrée de Tombouctou (gardée par des forces maliennes et des casques bleus), avait été entendue. Il s’agirait d’un véhicule piégé, selon des témoins oculaires qui assurent qu'il y'aurait plusieurs morts. Aucune confirmation officielle n'a toutefois pu être obtenue.
L’attaque n’a toujours pas été revendiquée jusqu’à 11h50 GMT ou commentée par l'ONU.
Le 28 novembre dernier, le groupe « djihadiste » Ansar Dine, avait revendiqué une attaque d’un camp de la Minusma à Kidal (Nord-est). Deux soldats guinéens de la Minusma et un civil avaient alors trouvé la mort.
Quelques jours plus tôt, une attaque contre le grand hôtel Radisson Blu de la capitale Bamako avait fait vingt morts outre deux assaillants.
L’attentat avait alors été revendiqué par le groupe « djihadiste » Al-Mourabitoune, « avec la participation » d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.