Afrique

Madagascar: L'ex-président de la transition Andry Rajoelina en tête (Résultats partiels)

Nadia Chahed  | 24.12.2018 - Mıse À Jour : 25.12.2018
Madagascar: L'ex-président de la transition Andry Rajoelina en tête (Résultats partiels)

Tunis

AA/Tunis

Les résultats provisoires partiels du second tour de la présidentielle malgache donnent l’ex-président de la transition Andry Rajoelina vainqueur avec 55,08% des voix exprimées.

Son challenger Marc Ravalomanana est accrédité, quant à lui, de 44,92% des suffrages, selon ces chiffres portant sur plus de 4 millions de bulletins sur un total de près de 5 millions de votants, et publiés dimanche soir par la Commission électorale indépendante (CENI).

Cité par le quotidien l’Express de Madagascar, Thierry Raktonarivo, vice-président de la CENI a assuré que la totalité des résultats sera disponible au plus tard le 28 décembre, précisant qu’il "n’y aura pas de différences notoires entre ces tendances et les résultats provisoires officiels".

Jugé "calme, inclusif et transparent malgré quelque anomalies isolée" par des observateurs nationaux et internationaux, le scrutin du 19 décembre serait "ponctué d’anomalies" selon Ravalomanana et ses partisans, rapporte le quotidien malgache.

L’ancien président a, en effet, appelé dimanche ses partisans à "défendre leurs voix".

"J'appelle tous les Malgaches qui sentent avoir subi une injustice et une violation de leur droit et de leur vote, à se lever et oser défendre leur choix " a déclaré Ravalomanana dans un discours diffusé sur quelques chaînes privées.

" Certes j’ai indiqué que je vais accepter les résultats de l’élection lors du face à face sur la TVM ( télévision malgache) mais j’ai déjà fait savoir aussi mes conditions: Que les résultats soient conformes aux lois", a-t-il souligné.

Rajoelina était déjà en tête lors du premier tour avec 39,23% des voix, contre 35,35% pour Ravalomanana.

Elu président en 2002, Ravalomanana avait été contraint de démissionner face à une vague de manifestations violentes fomentées par Rajoelina.

Ce dernier avait été installé par l'armée à la tête d'une présidence de transition arrivée à terme en 2014.

Lors de la présidentielle de 2013, ni Ravalomanana ni Rajoelina n'a été autorisé à se porter candidat, conformément à un accord de sortie de crise validé par la communauté internationale.



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