L'Union des savants musulmans condamne la suspension des activités de l'Autorité des savants du Soudan
"L'Autorité des savants du Soudan ne devrait pas être suspendue ou arbitrairement limitée par les autorités de de l’État", selon la même source.

Sudan
AA / Soudan
Le Secrétaire général de l'Union internationale des savants musulmans (UIMS), le docteur Ali Al-Qaradaghi, a condamné la décision du Conseil des ministres soudanais, de suspendre les activités de l'Autorité des savants du Soudan et de mettre ses possession sous la juridiction du ministère des Affaires religieuses.
Al-Qaradaghi a affirmé, dans un communiqué publié dimanche, que l'Autorité des savants du Soudan est une institution scientifique nationale, indépendante, légitime et populaire, soumise aux lois régissant le travail des organisations de la société civile et se conformant aux lois et règlements de la Commission d'aides humanitaires.
"L'Autorité des savants du Soudan ne devrait pas être suspendue ou arbitrairement limitée par les autorités de de l’État", selon la même source.
Al-Qaradaghi a expliqué que l'Autorité vise à transmettre des messages de paix et à guider les musulmans afin de créer un climat de compréhension et une pratique correcte de la religion, tout en préservant l'identité du Soudan et de la nation.
''Nous rejettons toute forme d'extrémisme et nous nous attachons à nos principes, pour consolider cette union nationale'', a-t-il lancé.
Le Secrétaire général de l'Union internationale des savants musulmans (UIMS), docteur Ali Al-Qaradaghi, a appelé le Conseil des ministres du Soudan à annuler cette décision, qualifiée d'injuste envers les savants et leurs institutions et à ne pas saper leur autorité légitime et leur rôle pour relayer les messages divins et contribuer au développement du pays.
''Le Soudan est un pays musulman frère auquel nous souhaitons toutes les bénédictions et la prospérité'', a-t-il dit.
Et Al-Qaradaghi d'ajouter que le peuple soudanais est un peuple bienveillant et conscient et a beaucoup d'estime envers les savants.
''La révolution n'a pas été déclenchée pour saper l'Islam et ses savants ainsi que ses institutions, mais plutôt pour endiguer les problèmes socio-économiques'', a-t-il poursuivi.
''Nous souhaitons sincèrement que les autorités concernées reviennent sur cette décision pour l’intérêt du pays et de son peuple'', a-t-il conclu.
*Traduit de l'arabe par Hajer Cherni
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