Louise Mushikiwabo : L'Organisation internationale de la Francophonie gagne en solidarité malgré les crises mondiales
- Intervention de la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie, Louise Mushikiwabo, lors de l'ouverture du 18ème Sommet de l'OIF en Tunisie
Tunisia
AA / Djerba (Tunisie) / Haitham Mahdhi
La Secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, a déclaré, samedi, que les crises que le monde a connues ces dernières années n'ont pas empêché son organisation de réaliser des résultats tangibles, la rendant plus efficace et solidaire.
Dans son discours lors de l'ouverture des travaux du 18e sommet de la Francophonie, qui s'est tenu sur l'île tunisienne de Djerba, Louise Mushikiwabo a déclaré : "Durant les quatre dernières années le climat a été peu favorable. Des tempêtes d’une violence exceptionnelle ont secoué le monde et l’espace francophone. Une pandémie d’une ampleur inédite, la récession économique qui s’en est suivie, la multiplication des crises et des conflits politiques, (ainsi que) les effets de plus en plus catastrophiques du réchauffement de la planète."
Et de poursuivre : "Mais je suis heureuse de vous dire que ces circonstances adverses ne nous ont pas empêchés d’avoir des résultats probants et encourageants".
Selon Louise Mushikiwabo, l’OIF est devenue plus efficace et solidaire "grâce à des actions qui peuvent changer le quotidien de nos populations."
Quant aux objectifs de l'organisation, la Secrétaire générale de l’OIF a expliqué qu’ils reposent principalement sur le travail et sur un meilleur impact sur le domaine de l'éducation et du développement, sans oublier de faire de la francophonie un lien d'échange et de dialogue pour désamorcer les tensions, et d'encourager les jeunes dans l'espace francophone.
Le sommet, qui se poursuit jusqu'à dimanche, voit la participation de représentants de plus de 80 pays, dont 31 chefs d'État et de gouvernement, 5 vice-premiers ministres, un grand nombre de ministres des Affaires étrangères et de ministres en charge de la Francophonie, en plus d'ambassadeurs et de représentants d'organisations internationales et régionales.
Parmi les responsables participants figurent le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre canadien Justin Trudeau.
Le président tunisien Kaïs Saïed a déclaré, dans son discours lors de l'ouverture du sommet, que "nous devons rêver d'un monde meilleur pour le bien de toute l'humanité, un monde construit sur la justice, la liberté et les idéaux que nous sommes appelés à partager avec le genre humain."
"Si nous réussissons à Djerba (...) à identifier nos problèmes et à les surmonter, nous en sortirons tous victorieux", a-t-il ajouté.
Le 18e Sommet de la Francophonie devait se tenir en Tunisie en novembre 2021, mais il a été décidé de le retarder d'un an, "afin de permettre à la Tunisie de pouvoir organiser cette importante rencontre dans les meilleures conditions", selon deux communiqués publiés à l'époque par l'Organisation internationale de la Francophonie et le ministère tunisien des Affaires étrangères.
Le Sommet de l’OIF se tient tous les deux ans, depuis 1986, au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement des pays francophones membres de l'organisation.
L'Organisation internationale de la Francophonie est basée à Paris et regroupe 88 pays. Ses principales missions sont la promotion de la langue française, la diversité culturelle et linguistique, la paix, la démocratie, les droits de l'homme et le soutien à l'éducation.
*Traduit de l’Arabe par Mourad Belhaj
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