AA/New York/ Mohamed Tarek

Les représentants de France, de Belgique et d’Allemagne auprès des Nations unies (ONU) ont appelé vendredi à un arrêt immédiat et inconditionnel des hostilités en Libye. Ils ont ainsi appelé à mettre un terme à l’offensive militaire des forces de Kalifa Haftar sur la capitale libyenne Tripoli.

François Delattre, ambassadeur et représentant permanent de la République française au Conseil de sécurité des Nations unies a appelé à « un arrêt immédiat et inconditionnel des hostilités en Libye » réaffirmant son « soutien à Ghassan Salamé, envoyé onusien en Libye ».

Delattre a ajouté que le président français Emmanuel Macron, a insisté, au cours de sa rencontre avec Fayez el-Sarraj, sur la nécessité de la reprise du dialogue et des négociations.

Pour ce qui est de la session d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies sur la Libye, Delattre a affirmé que la situation en Libye nécessite une prise de position de la part des pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies.

Christoph Heusgen, ambassadeur d’Allemagne auprès des Nations unies, a de son côté affirmé la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat en Libye. Il a, ainsi, appelé le Conseil de sécurité à prendre les mesures qui s’imposent. Marc Pecsteen, ambassadeur de Belgique à l’ONU, a insisté sur la primauté de l’arrêt immédiat des hostilités.

Depuis le 4 avril, des affrontements ont lieu dans la capitale libyenne Tripoli entre les forces du gouvernement d’entente nationale et les forces de Khalifa Haftar, un général à la retraite.