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Libye / Al-Mechri : "Les postes régaliens n'ont pas été abordés lors des pourparlers du Maroc"

-C’est ce qui ressort des déclarations du chef du Conseil suprême d'État (Sénat libyen), Khaled Al Mechri quelques jours après la fin des sessions du dialogue inter-libyen au Maroc.

Meher Hajbi  | 15.09.2020 - Mıse À Jour : 15.09.2020
Libye / Al-Mechri : "Les postes régaliens n'ont pas été abordés lors des pourparlers du Maroc"

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AA / Tripoli

Le chef du Conseil suprême d'État libyen (Sénat), Khaled Al Mechri a déclaré, mardi, que les pourparlers à Bouznika, au Maroc, avec le Parlement de Tobrouk, présidé par Aguila Salah n'a pas abordé la proposition de noms pour occuper les postes régaliens dans son pays".

C’est ce qui ressort de ses déclarations quelques jours après la fin des sessions de dialogue inter-libyen tenu au Maroc, en présence du ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita, et des membres des délégations du Conseil suprême d'État et du Parlement de Tobrouk (est).

“La rencontre du Maroc avec la Chambre des représentants à Tobrouk a abordé l’activation de l'article (15) de l'accord politique (signé dans la ville marocaine de Skhirat en 2015) comme cadre de dialogue et de son adoption”, a-t-il indiqué.

En effet, l'article stipule que “la Chambre des représentants et le Conseil d'État se consultent dans les 30 jours à compter de la date d'approbation de l'accord de consensus sur les occupants des postes de direction et des postes régaliens”.

Cependant, cet article et de nombreuses dispositions de l'accord de Skhirat n'ont pas été mis en œuvre, en raison du blocage de la Chambre des représentants à Tobrouk, qui est soutenue par Haftar.

Al-Mechri a également fait savoir que “la réunion au Maroc n'a pas non plus abordé la question du transfert des institutions souveraines en dehors de la capitale, Tripoli, ou la composition du Conseil de Présidence, ou comment choisir ses membres”.

Pour Mechri, “si l’option militaire sera imposée, elle échouera comme ce fut le cas pour l’agression contre Tripoli”, soulignant la nécessité de mettre fin à la phase transitoire, construire des institutions étatiques grâce au référendum sur la constitution pour ensuite tenir les élections présidentielles et parlementaires.

Jeudi dernier, les sessions de dialogue libyen au Maroc, qui ont débuté dimanche, se sont terminées par un accord global sur les critères et mécanismes liés à la prise de positions souveraines dans les institutions de contrôle.

La déclaration de clôture a annoncé que le Conseil suprême d'État libyen et le Parlement de Tobrouk ont ​​convenu de reprendre les réunions dans la dernière semaine de septembre, pour achever les procédures nécessaires concernant l'activation et la mise en œuvre de l'accord.

*Traduit de l'arabe par Meher Hajbi

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