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Le secrétaire général de l'ONU soutient l'initiative de paix du Premier ministre soudanais et appelle à un cessez-le-feu

- Antonio Guterres exhorte les parties à privilégier le compromis et affirme que l'ONU est prête à jouer un rôle de médiateur

Yasin Gungor  | 26.12.2025 - Mıse À Jour : 26.12.2025
Le secrétaire général de l'ONU soutient l'initiative de paix du Premier ministre soudanais et appelle à un cessez-le-feu

Istanbul

AA / Istanbul / Yasin Gungor

L'ONU a exprimé ce vendredi son soutien à une initiative de paix présentée par le Premier ministre soudanais Kamil Idris lors d'une réunion du Conseil de sécurité et a appelé à un cessez-le-feu immédiat.

Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a réaffirmé que la recherche d'une paix durable et inclusive est essentielle, a déclaré son porte-parole, Stéphane Dujarric.

« Les Nations Unies soutiennent une résolution qui mette fin au conflit en cours et préserve l'unité et l'intégrité territoriale du Soudan », a déclaré Dujarric.

Guterres exhorte les parties belligérantes à s'entendre sur une cessation immédiate des hostilités et à instaurer un cessez-le-feu durable, a ajouté le porte-parole.

« Le Secrétaire général encourage tous les acteurs soudanais à privilégier le compromis et l'élaboration d'une vision commune pour une transition menée par les civils », a conclu Dujarric.

L’envoyé personnel de Guterres pour le Soudan, Ramtane Lamamra, « reste disposé à poursuivre les consultations avec les deux parties en vue de parvenir à un règlement inclusif et durable du conflit », a-t-il ajouté.

Idris a présenté lundi au Conseil de sécurité une initiative de paix appelant à un cessez-le-feu immédiat supervisé par l’ONU, l’Union africaine et la Ligue des États arabes. Cette initiative prévoyait également le retrait des Forces de soutien rapide (FSR) paramilitaires des zones occupées vers des camps supervisés.

Al-Basha Tibiq, conseiller du commandant des FSR, Mohamed Hamdan Dagalo, a déclaré que les FSR avaient rejeté le plan d’Idris.

La crise soudanaise s’est aggravée depuis le début de la guerre entre l’armée soudanaise et les FSR en avril 2023, faisant des dizaines de milliers de morts et environ 13 millions de déplacés.

Sur les 18 États du Soudan, les FSR contrôlent les cinq États de la région du Darfour, à l’ouest, à l’exception de certaines parties du nord du Darfour-Nord qui restent sous contrôle militaire. L'armée, quant à elle, contrôle la plupart des zones des 13 autres États du sud, du nord, de l'est et du centre, y compris la capitale Khartoum.

*Traduit de l’anglais par Ayse Bashoruz

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