Le procès pour corruption de l'ancienne première dame du Gabon et de son fils s'ouvre
- Sylvia Bongo est accusée de détournement de fonds publics et de blanchiment d'argent, tandis que son fils, Noureddin Bongo Valentin, est poursuivi pour enrichissement illicite et corruption
Kigali
AA / Rwanda / James Tasamba
Un tribunal gabonais a ouvert ce lundi le procès pour corruption de l'ancienne première dame Sylvia Bongo Ondimba et de son fils Noureddin Bongo Valentin.
Tous deux sont jugés par contumace devant la Cour pénale spéciale de Libreville, la capitale.
L'ancienne première dame Sylvia est accusée de détournement de fonds publics, de blanchiment d'argent et d'association de malfaiteurs, tandis que son fils Noureddin Bongo Valentin est accusé d'enrichissement illicite, de corruption et de transfert illégal de fonds, selon le media local GabonActu.
Le ministère public affirme que des milliards de francs CFA auraient transité par un réseau de sociétés écrans, de comptes offshore et d'investissements discrets dans des institutions financières complices.
Ils ont été inculpés aux côtés de Mohamed Ali Saliou, ancien chef de cabinet adjoint de l'ancien président Ali Bongo Ondimba.
Douze accusés sont impliqués dans cette affaire, dont Ian Ghislain Ngoulou, ancien chef de cabinet de Noureddin Bongo Valentin, et Ella Ekogha Jessye, qui occupait le poste de directrice de la communication présidentielle. Le procès se poursuivra mercredi.
Ali Bongo Ondimba a été destitué lors d'un coup d'État militaire au Gabon en 2023, mettant fin au règne de plusieurs décennies de la famille Bongo sur ce pays d'Afrique centrale riche en pétrole. Il n'est pas impliqué dans les accusations de corruption.
* Traduit de l'anglais par Serap Dogansoy
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