
Tunisia
AA / Tunis / Salim Boussaïd
Le ministre tunisien des Affaire étrangères a plaidé pour une "résistance pacifique" concernant la "question palestinienne", à l’occasion de sa participation au Forum diplomatique d’Antalya 2025, tenu récemment en Türkiye.
Nafti était speaker principal d’un panel intitulé : "Repenser le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à l'heure des réalités changeantes".
"La question palestinienne n'est pas seulement diplomatique ou politique. Cette question est au cœur de toute la communauté islamique" a-t-il déclaré, rappelant que la Tunisie était concernée par la cause palestinienne depuis 1948.
Le ministre tunisien a pointé "beaucoup de douleur et de souffrance" en Palestine.
"Nous avons partagé la douleur de tous nos frères en Palestine et dans la région. Parce que nous aussi avons été colonisés et nous savons ce que signifie gagner la liberté en luttant contre le colonialisme", a-t-il affirmé.
Le chef de la diplomatie tunisienne est revenu sur la lutte pour l’indépendance de la Palestine au début des années 70, évoquant l’espoir des Palestiniens de reconquérir leur territoire comme un objectif qui était réalisable à l'époque.
"Cependant, aujourd'hui encore, nos frères sont sous le feu des attaques", a-t-il regretté.
"Nous sommes profondément touchés", a déclaré le ministre tunisien, soulignant que la Tunisie, ainsi que la région, ont une approche de "résistance pacifique" à la question palestinienne.
"Nous n’avons pas d’autre solution que d’établir la paix", a ajouté le ministre tunisien des Affaires étrangères, rappelant que "tout au long des discussions, de nouvelles idées et approches ont été avancées. Nous avons cherché à savoir comment préparer le terrain pour mettre fin à ce génocide, que l'ONU et le Conseil de sécurité n'ont pas réussi à arrêter".
Rejetant toute idée de déplacement des Palestiniens, Nafti a considéré qu’il n'y a pas d'autre solution que l'espoir de la paix, la sécurité et la coexistence pacifique.
Le forum diplomatique d’Antalya a rassemblé, à la mi-avril à Belek, plus de 6 000 participants issus de 155 pays, dont des chefs d’État, des ministres, des diplomates, des universitaires, ainsi que des ONG et des représentants des médias.
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