Le chef d'Aqmi tué par l'Armée française au Mali
- La ministre française de la Défense, Florence Parly, a annoncé qu'Abdelmalek Droukdel, chef du groupe terroriste "Al Qaïda au Maghreb" avait été tué dans une opération conduite mercredi au nord du Mali.

Ankara
AA - Tunis - Ümit Dönmez
La Ministre française de la Défense et des Armées, a annoncé vendredi soir qu'Abdelmalek Droukdel, chef du groupe terroriste "Al Qaïda au Maghreb" avait été tué le 3 juin dans une opération antiterroriste menée au nord du Mali.
Dans une série de publications sur Twitter, Florence Parly, a déclaré que "Le 3 juin, les forces armées françaises, avec le soutien de leurs partenaires, ont neutralisé l’émir Al-Qaida au Maghreb (AQMI), Abdelmalek Droukdel et plusieurs de ses proches collaborateurs, lors d’une opération dans le nord du Mali".
Selon la Ministre, Abdelmalek Droukdel, était "membre du comité directeur d’Al-Qaida, [et] commandait l’ensemble des groupes qaïdistes d’Afrique du Nord et de la bande sahélienne, dont le JNIM, l’un des principaux groupes terroristes actifs au Sahel", qualifiant la réussite de l'opération de "succès majeur" pour la lutte antiterroriste et la stabilité dans la région.
La ministre rappelle enfin le combat sans relâche mené par la France contre les groupes terroristes au Sahel, faisant notamment référence à Daech, par une autre appellation :
"Les opérations contre l’État islamique au Grand Sahara, l’autre grande menace terroriste dans la région, se poursuivent également. Le 19 mai dernier, les forces armées françaises ont capturé Mohamed el Mrabat, (...) cadre important de l’EIGS," note Parly, avant de féliciter et remercier les Forces armées françaises ainsi que celles participant au G5 Sahel pour "les coups sévères [portés] à ces groupes terroristes".
- Abdelmalek Droukdel avait revendiqué de nombreux attentats
Abdelmalek Droukdel, né en Algérie en 1970, était devenu en 2004, le chef du groupe terroriste GSPC ("Groupe salafiste pour la prédication et le combat"), "Al-Qaida au Maghreb" (Aqmi).
Le chef terroriste avait revendiqué la responsabilité de plusieurs attentats, dont trois en Algérie en 2007, le 11 avril, le 11 juillet, ainsi que le 11 décembre qui ont fait au moins 62 personnes, lors d'un attentat à la représentation de l'ONU à Alger, la capitale algérienne.
Droukdel avait également revendiqué l’attaque à l'arme automatique ayant visé l’ambassade d’Israël en Mauritanie, le 1er février 2008, faisant plusieurs blessés parmi les passants, ainsi que parmi les clients d'un restaurant se trouvant à proximité du bâtiment diplomatique.
À partir de l'année 2012, le chef terroriste était devenu plus actif au Sahel, notamment au Mali.
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