AA/Tunis

L’armée malienne a confirmé samedi la mort de Hamadoun Kouffa, chef du groupe terroriste " la Katiba du Massina", lors d’une opération conjointe avec la force française Barkhane à Mopti, dans le centre du Mali.

Kouffa a été tué lors de la destruction de la base de la Katiba Ansar Eddine du Massina, au cours d’une opération coordonnée par les Forces armées maliennes (FAMa) et Barkhane, précise l'armée malienne dans une publication sur son compte facebook.

L’armée française avait annoncé dans un communiqué publié vendredi soir la neutralisation d'une trentaine de terroristes parmi lesquels "figure probablement Hamadoun Kouffa" lors "d'une action d'ampleur menée dans la nuit du 22 au 23 novembre, par les forces armées françaises engagées au Sahel au sein de l’opération Barkhane".

La katiba du Massina est un groupe terroriste armé, membre du Rassemblement pour la Victoire de l’Islam et des Musulmans (RVIM-dirigé par Iyad Ag Ghali), qui sévit au Mali en s’attaquant à tous les symboles de l’Etat, en instaurant un régime de terreur contre les populations civiles et en attisant les tensions inter-communautaires, précise l'armée française.

Cette opération est la deuxième opération du genre menée par les soldats français en moins de deux semaines.

Dans la nuit du 11 au 12 novembre dernier, une opération similaire avait été menée contre "un groupe terroriste dans la région de Gourma au Mali".

Sept terroristes avaient été neutralisés lors de cette opération, parmi lesquels se trouverait Almansour Ag Alkassam, le chef de la katiba du Gourma, groupe terroriste membre également du RVIM.

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso.

Elle regroupe environ 4 000 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace notamment dans le cadre de la force conjointe du G5 Sahel en cours d’opérationnalisation.