Afrique

L'Afrique commence à polariser les investisseurs dans le secteur énergétique

- Bien que l'Afrique dispose d'un potentiel important dans les secteurs pétrolier, gazier et des énergies renouvelables, ce continent ne peut pas en profiter comme il le souhaite à cause des insuffisances technologiques, due manque d'infrastructure et de des facteurs politiques

Hüseyin Erdoğan, Zeynep Beyza Kılıç, Nur Asena GÜLSOY  | 04.06.2016 - Mıse À Jour : 05.06.2016
L'Afrique commence à polariser les investisseurs dans le secteur énergétique

Ankara

AA – Ankara

Le Continent africain a commencé à attirer les investisseurs dans le secteur énergétique.

La Conférence sur le Pétrole et la Puissance de l'Afrique, dont l'Agence Anadolu est le partenaire médiatique, se tiendra les 6 et 7 juin dans la ville sud-africaine de Cape Town.

Bien que l'Afrique dispose d'un potentiel important dans les seteurs pétrolier, gazier et des énergies renouvelables, ce continent ne peut pas en profiter comme il le souhaite à cause des insuffisances technologiques, du manque d'infrastructure et des facteurs politiques.

L'Afrique possède 7,6% des réserves pétrolières du monde, soit 129 milliards 200 millions de barils. En 2015, 40% des découvertes de pétrole et de gaz ont été réalisées en Afrique.

La Libye dispose de la plus grande réserve (48 400 millions de barils), suivie par le Nigeria (37 100 millions de barils), l'Angola (12 700 millions de barils), l'Algérie (12 200 millions de barils) et l'Égypte (3 600 millions de barils). La production pétrolière mondiale est de 95 millions de barils par jour, dont 8 millions 263 barils sont produits en Afrique.

Le continent estime découvrir son potentiel dans le secteur énergétique avec les investissements étrangers qu'il attirera.

La Turquie a bien saisi que l'Afrique présente des opportunités aussi bien dans d'autres secteurs que celui de l'énergie.

C'est pourquoi elle a annoncé un «plan d'action d'ouverture vers l'Afrique» en 1998, puis une «stratégie pour renforcer les relations économiques et commerciales avec l'Afrique» en 2003.

D'après les données du ministère turc des Affaires étrangères, le volume des échanges commerciaux entre le continent africain et la Turquie a dépassé 17,5 milliards de dollars en 2015. De plus, le montant des investissements des entreprises turques en Afrique est d'environ 400 millions de dollars au courant de la même année.

Les entreprises turques sont actives, notamment, dans le secteur du textile, de la construction et de la production alimentaire, et préfèrent investir en Afrique du Sud, au Soudan, en Éthiopie, au Kenya, en Tanzanie, en Ouganda et au Nigeria dans les secteurs du bâtiment, de l'alimentation et de l'énergie.

Le groupe Gama, à titre d'exemple, construit une centrale électrique d'une capacité de production de 750 mégawatts en Algérie. Elle contribue également à la préparation de la base de construction de la centrale thermique en Libye.

Le groupe Karadeniz, qui est actif au Liban et en Irak, poursuit ses travaux pour s'étendre vers le Ghana et la Zambie.

Le président du Conseil d'affaires énergétique au sein du Conseil des relations commerciales extérieures (DEIK), Sureyya Yucel Ozden a déclaré, à l'Agence Anadolu, que le continent africain occupe une place primordiale pour les entreprises turques.

Il a signalé que les entreprises s'intéressant au continent doivent «bien observer la région pour repérer correctement ses besoins et ses réalités.»

Le continent offre des opportunités d'investissement dans les domaines de la santé, de l'éducation et du droit, mais manque cruellement d'infrastructure.

L'Afrique n'a pas encore présenté de production gazière remarquable bien qu'elle en soit riche en réserves. Le continent s'est rendu compte de son potentiel avec la découverte réalisée au large de l'Egypte.

L'entreprise américaine énergétique Kosmos a découvert une réserve gazière équivalent à 1,4 milliard de barils de pétrole, en Mauritanie.

Les réserves et le volume de production en Afrique varient selon les moyens d'infrastructure et de technologie dans le pays, du climat d'investissement et du contexte politique.


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