La Tunisie se félicite des résultats du Sommet des pays voisins du Soudan
- Et réitère son appel à une fin de conflit afin de préserver la sécurité, la stabilité et l'intégrité territoriale du Soudan

Tunisia
AA/ Tunis/ Malèk Jomni
La Tunisie s'est félicitée, vendredi, des résultats du Sommet des pays voisins du Soudan organisé, jeudi, au Caire, en Egypte et a formulé son souhait de voir cette initiative contribuer à booster les efforts régionaux et internationaux visant à éteindre la mèche de la guerre et à parvenir à une solution pacifique et globale à la crise qui sévit au Soudan depuis avril dernier.
C'est ce qui ressort d'un communiqué du département des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l'étranger, relayé par l'Agence Tunis Afrique Presse (TAP/officiel).
La Tunisie a, par ailleurs, réitéré son appel à une fin de conflit afin de préserver la sécurité, la stabilité et l'intégrité territoriale du Soudan et par la même, préserver sa souveraineté ainsi que les ressources et potentialités de son peuple frère.
Le Sommet a été l'occasion de réaffirmer deux principes régissant les relations internationales : le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Soudan et la non-ingérence dans les affaires intérieures de ce pays. Il a également mis l'accent sur la nécessité de traiter le conflit au soudan comme étant une "question purement interne" du ressort des seuls Soudanais, selon la TAP.
Y ont pris part, notamment le président égyptien Abdelfattah Sissi, le président érythréen Isaias Afwerki, le président centrafricain Faustin Touadéra, le président du Conseil de transition au Tchad Mohamed Idriss Deby, le président sud-soudanais Salva Kiir Mayardit, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, le président du Conseil présidentiel libyen, le secrétaire général de la Ligue des Etats arabes et le président de la Commission de l'Union africaine.
Depuis avril 2023, le Soudan est en proie à des combats meurtriers entre l'armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (FSR). Les affrontements ont éclaté au début dans la capitale soudanaise Khartoum, avant de s'étendre à d'autres régions du pays.
Selon les chiffres des Nations Unies, plus d'un millier de civils ont été tués et trois millions ont été déplacés, dont 700 000 personnes vers les pays voisins, lit-on de même source.
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