La RDC dénonce des pressions extérieures qui «convoitisent» ses minerais
- Kinshasa dénonce une « avalanche de pressions extérieures sur son processus électoral », dictées par la « convoitise » que suscite les « immenses ressources naturelles stratégiques », de ce géant pays au cœur de l’Afrique.

Congo, The Democratic Republic of the
AA/Kinshasa/Pascal Mulegwa
Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a dénoncé mercredi une « avalanche de pressions extérieures sur son processus électoral », dictées par la « convoitise » que suscite les « immenses ressources naturelles stratégiques », de ce géant pays au cœur de l’Afrique.
« Après le caoutchouc, le cuivre et le coltan … ce sont nos réserves en cobalt qui nous valent ces intrusions malveillantes », a déclaré au cours d'une conférence de presse tenue à Kinshasa, le ministre congolais de la communication et Medias, Lambert Mende étant également porte-parole du Gouvernement.
Le même responsable, a salué la publication dimanche du calendrier électorale qui prévoit la tenue de l’élection présidentielle couplée aux législatives nationales et provinciales le dimanche 23 décembre 2018.
La porte-parole de la mission de l’ONU en RDC (MONUSCO), Florence Marshal annonçait dans une conférence de presse qui a lieu mercredi dernier à Kinshasa que la mission « regrettait » que les élections « soient encore reportées ».
La mission a toutefois promis de continuer à offrir son assistance à la commission électorale pour organiser les élections « comme prévu », par ce calendrier rejeté par toute l’Opposition radicale (Rassemblement, Front commun pour le respect de la constitution et UNC et alliés) qui exigent des élections d’ici le 30 Juin 2018, et le départ du président Joseph Kabila dès fin décembre de cette année.
Tout en demandant au président Kabila de quitter le pouvoir après l’élection de successeur, les Etats-Unis ont mardi dans un communiqué du département d’Etat, demandé à ce dernier (Kabila) de « respecter la Constitution », et de « ne pas chercher à exercer un troisième mandat ».
Kinshasa a pris acte de ce communiqué « plein de bon sens publié par le Département d'État américain invitant toutes les parties prenantes ainsi que le peuple congolais tout entier à l'union sacrée en vue de faire aboutir ce processus politique », a ajouté Mende.
Les Etats-Unis demandaient aussi au gouvernement congolais de respecter le droit de réunion et d'association pacifique, mais Mende a estimé que le communiqué américain « n'a jamais dit que l'on peut manifester en violation de la loi ».
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