Afrique

La RDC commémore le 16ème anniversaire de la mort de Laurent Désiré Kabila

- La commémoration se passe cette année dans un climat particulièrement tendu où le pouvoir de son fils et successeur, Joseph Kabila, est fortement contesté

Mohamed Safwene Grira  | 16.01.2017 - Mıse À Jour : 16.01.2017
La RDC commémore le 16ème anniversaire de la mort de Laurent Désiré Kabila Le chef de l’Etat, Joseph Kabila.

Kinshasa

AA/ Kinshasa/ Pascal Mulegwa

Des centaines de personnes affluaient, lundi matin à Kinshasa, vers les mémorial et mausolée de l'ancien président Laurent Désirée Kabila dont on commémore chaque 16 janvier l'anniversaire de mort.

Assassiné il y a 16 ans, le "Mzee" (surnom de Kabila, "le vieux" en langue swahili) fait l'objet d'un véritable culte dans ce pays d'Afrique centrale qu'il n'a dirigé que pendant trois ans et 7 mois.

Comme tous les ans, une cérémonie en son hommage s'est tenue dans le mausolée érigé à sa mémoire à l’esplanade du palais présidentiel, en présence de nombreuses personnalités du pays dont le chef de l’Etat, Joseph Kabila.

Tous les 16 janvier depuis l'assassinat, le "palais de marbre" de Kinshasa, bureau et résidence de l'ancien président congolais où il fut assassiné en 2001, est également ouvert au public le temps d'une journée.

La commémoration se passe cette année dans un climat particulièrement tendu où le pouvoir de son fils et successeur, Joseph Kabila, est fortement contesté.

La médiation toujours en cours de l'Eglise catholique tente de trouver une issue à la crise politique que traverse le pays alors que la société civile demande toujours la libération de près d'une cinquantaine de personnes accusées d'avoir prit part à l'assassinat du "Mzee".

Seize ans après l'assassinat, ces personnes sont toujours détenues sans avoir pu bénéficier d'un "procès équitable", dénonce la société civile, notamment l’association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ).

En 1997, Laurent-Désiré Kabila, alors chef d'une rébellion soutenue par le Rwanda et l'Ouganda, renverse le maréchal Mobutu Sese Seko. Accueilli en libérateur après 30 ans de dictature, il est vite critiqué pour avoir monopolisé le pouvoir, interdit les activités des partis politiques d'opposition et régulièrement bafoué les droits de l'homme.

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