La Libye souhaite bénéficier de l’expérience algérienne en matière de "concorde civile"
Le Chef du gouvernement libyen de consensus chargé, Fayez el-Sarraj est actuellement en visite en Algérie.

Alger
AA / Alger / Abderrazeb Abdallah
Le Chef du gouvernement libyen de consensus, Fayez el-Sarraj, a dit, lundi, que son pays «souhaite bénéficier de la politique de la concorde civile adoptée par l’Algérie pour surmonter sa crise sécuritaire et politique durant la décennie des années 90».
El-Sarraj s’exprimait au micro de la télévision d’Etat algérienne à l’issue de sa rencontre, lundi, à Alger, avec le président Abdelaziz Bouteflika.
« L’Algérie a subi des leçons dont nous essayons de tirer profit et la politique de la concorde civile adoptée par l’Algérie constitue une école de la paix sociale et notre pays traverse actuellement une phase durant laquelle il a besoin de toutes ces leçons », a-t-il ajouté.
Fayez el-Sarraj était arrivé, plus tôt dans la journée du lundi, à Alger dans le cadre d’une visite au cours de laquelle il a examiné avec les responsables algériens une série de « questions bilatérales, notamment le renforcement du développement dans les zones frontalières et la consolidation des relations économiques ».
El-Sarraj a discuté avec les hauts responsables algériens la lutte contre le terrorisme, selon ses déclarations tenues au terme d ses entretiens avec le président Abdelaziz
Bouteflika et le Premier ministre Abdelmalek Sellal
Le président Bouteflika avait effectué en septembre 1999 deux référendums constitutionnels portant sur la loi relative à la concorde civile et sur une charte sur la paix et la réconciliation nationales.
Les deux textes prévoient une amnistie conditionnée dont bénéficieraient les éléments armés dans les maquis en contrepartie de a fin des activités armées afin de stopper la vague de violence qui avait secoué le pays une décennie environ.