Afrique

La Libye et l'Italie discutent du pétrole et des mines dissimulées par Haftar

Lors d'une réunion tenue à Tripoli entre le Premier ministre libyen, Fayez al-Sarraj et la ministre italienne de l'Intérieur, Luciana Lamorgese.

Meher Hajbi  | 16.07.2020 - Mıse À Jour : 16.07.2020
La Libye et l'Italie discutent du pétrole et des mines dissimulées par Haftar

Libyan

AA - Tripoli

Le Premier ministre libyen Fayez al-Sarraj a discuté avec la ministre italienne de l'Intérieur Luciana Lamorgese de la fermeture des ports pétroliers et des opérations de déminage des explosifs dissimulés par les milices de Haftar.

C’est ce qui ressort du communiqué rendu public, jeudi, par le gouvernement libyen d’entente nationale, suite à la réunion entre les deux responsable à Tripoli.

“Les deux parties ont discuté du développement de la situation en Libye, de la coopération sécuritaire, de l’immigration illégale et de la lutte contre la traite et le trafic d'êtres humains”, rapport le communiqué.

La réunion a également porté sur les étapes à mettre en place pour le retour des entreprises italiennes et reprendre leurs activités en Libye, ainsi, que les opération de déminage auxquelles l’Italie contribue.

Pour les deux responsables, le retour de la production pétrolière, la source majeure des revenus des Libyens, constitue une nécessité de premier ordre, selon la même source.

La compagnie nationale libyenne du Pétrole (NOC) a levé, vendredi, les conditions de force majeure sur toutes les exportations de pétrole, mais a déclaré que les problèmes techniques causés par l'arrêt de l'exploitation empêcheraient la reprise de la production à un niveau élevé.

La NOC a indiqué dans un communiqué publié sur sa page Facebook que "le pétrolier ‘Kriti Bastion’ sera le premier navire à charger depuis le port pétrolier d’Es-Sedra (Nord)".

En effet, les troupes de Khalifa Haftar avaient fermé le port de Zouitina (Est), le 17 janvier dernier, affirmant que les revenus de la vente de pétrole profitaient au gouvernement libyen, internationalement reconnu.

Le sous-sol libyen regorge les plus importantes réserves de pétrole brut d'Afrique, mais neuf années de conflit et de violences dans le pays, depuis l'éviction de l'ancien dirigeant, Mouammar Kadhafi, en 2011, ont entravé la production et les exportations.

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