La France pour une « transition » rapide au Mali

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Alors que la durée de la transition n’est pas encore tranchée au Mali, la France a averti, dimanche, que cette situation pourrait profiter aux « terroristes ».
Dans une interview accordée aux médias français, la ministre des Armées, Florence Parly, a appelé à une « transition rapide » au Mali.
Après le coup d’Etat ayant contraint le président Ibrahim Boubaker Keita à la démission le 18 août courant, la question transitoire était au cœur des négociations entre la junte militaire, l’opposition et la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao).
Au départ, le Comité national pour le salut du peuple (CNSP), dirigé par la junte militaire ayant mené ce coup d’Etat avait demandé une transition de trois ans. Information rapidement démentie et la Cedeao a annoncé qu’elle était favorable à une transition d’une année au maximum, tout en imposant des sanctions économiques et financières au Mali.
Pour l’imam Mahmoud Dicko qui avait dirigé le mouvement de protestation du M5-RFP depuis le mois de juin et rejeté les sanctions de la Cedeao, cette transition ne devrait durer que 18 mois et dirigée par un civil.
Entre temps, le CNSP a confié la présidence du pays au colonel Assimi Goïta, sans en préciser la durée.
Pour rappel, la France est engagée sur plusieurs fronts au Mali, notamment à travers la Force Barkhane qui compte 5100 hommes déployés également au Niger, en Mauritanie, au Burkina et au Tchad.
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