Afrique

La France ferme son ambassade au Soudan "jusqu’à nouvel ordre"

- L’ambassade de France « ne constitue plus un point de regroupement pour les personnes souhaitant quitter Khartoum ».

Feiza Ben Mohamed  | 24.04.2023 - Mıse À Jour : 24.04.2023
La France ferme son ambassade au Soudan "jusqu’à nouvel ordre"

France

AA / Nice / Feïza Ben Mohamed

La France ferme son ambassade au Soudan "jusqu’à nouvel ordre", a annoncé lundi le ministère des Affaires étrangères dans une publication en ligne.

La représentation diplomatique "poursuivra ses activités depuis Paris sous la responsabilité de l’ambassadrice" précise le Quai d’Orsay qui fait savoir que l’ambassade de France « ne constitue plus un point de regroupement pour les personnes souhaitant quitter Khartoum ».

Paris assure être mobilisé «pour faciliter un cessez-le-feu et la reprise du processus de transition politique au Soudan » et appelle, par ailleurs, « toutes les parties à mettre fin aux combats, à permettre l’accès humanitaire, à épargner les populations civiles et à revenir sur la voie du dialogue politique ».

Cette annonce intervient alors que la diplomatie française a procédé, depuis dimanche, à l’évacuation de son personnel diplomatique et de 388 ressortissants qui se trouvaient au Soudan, dont des Européens, des Américains, des Asiatiques et des Africains.

« Afin de coordonner cette opération, l’ambassade de France au Soudan et le Centre de crise et de soutien du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, qui a mis en place une cellule de crise depuis le 15 avril, ont été en contact permanent avec nos ressortissants sur place et tous nos partenaires », était-il détaillé dans un communiqué publié lundi matin et consulté par Anadolu.

Dimanche déjà, l’Elysée indiquait auprès de BFMTV que le président Emmanuel Macron était « totalement mobilisé » pour la sécurité des ressortissants Français qui se trouvent encore au Soudan.

La présidence faisait savoir qu’il « échange depuis plusieurs jours avec ses homologues de la région » concernant la situation inquiétante dans le pays.

À noter que depuis le 15 avril, plusieurs villes soudanaises, dont la capitale Khartoum, sont le théâtre de combats armés entre l'armée régulière soudanaise et les forces paramilitaires de soutien rapide.

Deux camps rivaux, les militaires au pouvoir dirigés par Abdel Fattah Al-Burhan et les Forces de soutien rapide du général Mohamed Hamdane Daglo, s’accusent mutuellement d’être responsables des violences.

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