L’Ethiopie œuvre à stopper le commerce illégal d'espèces sauvages
Depuis janvier dernier 92 trafiquants d’espèces sauvages, dont 87 étrangers, ont été amenés devant la Justice éthiopienne.

AA/Addis-Abeba (Ethiopie)
L’Ethiopie œuvre à sensibiliser la population sur la faune et la flore afin d’endiguer le braconnage et le trafic, a indiqué un responsable éthiopien.
«La sensibilisation et le renforcement des capacités de la communauté ainsi que les institutions d’application de la loi permettront d’empêcher le trafic d’espèces sauvages» a déclaré, vendredi, à l’Agence Anadolu (AA), un expert de contrôle du trafic des espèces sauvages, Daniel Paulos.
Paulos a déclaré que quatre-vingt-douze trafiquants d’espèces sauvages, dont quatre-vingt-sept étrangers – ont été amenés devant la Justice en Ethiopie depuis janvier.
«Ils ont été attrapés la main dans le sac alors qu’ils essayaient de passer clandestinement de l’ivoire et des peaux de léopards, utilisé comme médicament et objet décoratifs» a précisé Paulos.
L’Ethiopie a signé la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) de 1989, qui interdit le commerce illégale de la faune et de la flore.
La convention a été signée par 180 pays.