AA/ Tunis/ Rachid Jarray

Le journaliste égyptien, Bassem Youssef, a démenti, samedi, avoir été « un pion utilisé pour renverser les Frères Musulmans ».

Youssef a déclaré à Anadolu que son émission satirique  «Al-Barnameg » s’est poursuivie durant une année après le renversement de Mohamed Morsi, (le premier président civil élu dans l'histoire de l'Egypte), soulignant qu'il n’était plus en mesure de continuer à tenir tête, malgré ses nombreuses tentatives accomplies en ce sens, a-t-il dit.

Interpelé sur la raison de sa visite en Tunisie, Bassem Youssef a rétorqué, être venu pour « soutenir la culture de la vie », dans un contexte marqué par l’attentat-suicide qui a frappé la capitale, Tunis, mardi dernier, entraînant la mort de 12 agents de la garde présidentielle.

Il a ajouté que le président tunisien, Béji Caïd Essebsi a affirmé lors d'une réunion avec des acteurs et des participants aux Journées Cinématographiques de Carthage, que «cet événement représente la culture de la vie contre le terrorisme ».

La capitale tunisienne avait été la cible, mardi dernier, d’une attaque terroriste qui a fait 12 morts, dans les rangs de la garde présidentielle tunisienne, et 20 blessés, dont 4 civils.

L’animateur égyptien Bassem Youssef a participé à la 26éme édition des Journées Cinématographiques de Carthage, qui se sont  clôturées samedi dernier, au théâtre municipal de Tunis.

Bassem Youssef s’est rendu célèbre après la révolution égyptienne, par son émission satirique particulièrement critique à l’égard des hommes politiques.