Afrique

L’Algérie signe le Traité d’interdiction des armes nucléaires

-Lors d'une cérémonie officielle organisée par le Secrétaire général de l’ONU, en présence de plusieurs Chefs d’Etats, de Gouvernements et de MAE de l'ONU

Esma Ben Said  | 20.09.2017 - Mıse À Jour : 20.09.2017
L’Algérie signe le Traité d’interdiction des armes nucléaires

Algeria

AA/Alger/Karim Kabir

Le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a signé, mercredi à New York, le Traité d’interdiction des armes nucléaires.

Cette signature a eu lieu lors d'une cérémonie officielle organisée à cet effet par le Secrétaire général de l’ONU, en présence de plusieurs Chefs d’Etats, de Gouvernements et de ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’ONU, indique un communiqué du ministère.

"Par cette signature, l’Algérie réaffirme, encore une fois, son attachement à faire du désarmement nucléaire une priorité absolue au plan international, et à l’objectif de l’édification d’un monde plus sûr pour tous, pour instaurer la paix et la sécurité dans un monde exempt de ces armes", précise le texte repris par l’agence officielle, APS.

"Elle réaffirme également son attachement au Traité de Pelindaba, érigeant l'Afrique en zone exempte d'armes nucléaires, et à la création d'une zone exempte d'armes de destruction massive au Moyen-Orient, conformément aux résolutions internationales pertinentes à ce sujet", poursuit le document.

"L’Algérie a participé à la négociation et à l’adoption de ce nouveau Traité, qui constitue la contribution la plus importante dans l’histoire des efforts internationaux sur le désarmement nucléaire, engagés depuis la première session extraordinaire de l’Assemblée Générale de l’ONU de 1978, qui a été consacrée au désarmement", rappelle le communiqué.

L’Algérie dispose de deux réacteurs expérimentaux à Draria, dans la banlieue sud d’Alger, et à Aïn Oussera, près de Djelfa (270 km au sud d’Alger).

Le réacteur de Draria, de trois mégawatts, a été construit en coopération avec l’Argentine, celui d’Aïn Oussera, de 15 mégawatts, a été livré par la Chine.

Ces deux réacteurs sont régulièrement inspectés par les experts de l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) . Pour préparer l’après pétrole, l’Algérie envisage de se doter de sa première centrale nucléaire dès 2020.

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