AA/Bangui/Sylvestre Krock

La première réunion des facilitateurs pour la mise en œuvre de Feuille de route africaine de paix et de de réconciliation en République centrafricaine s'est ouverte, lundi, à Bangui, a rapporté le correspondant d'Anadolu.

A l’initiative de la Commission de l’Union africaine, une Feuille de route sur l’initiative africaine de paix et de réconciliation en République centrafricaine a été signée, le 17 juillet dernier à Libreville. 

"Cette première réunion marque l’opérationnalisation de la Feuille de route sur l’initiative pour la promotion de la paix et la réconciliation en RCA", a souligné Jean Claude Ngakosso, ministre des Affaires Etrangères et de la coopération de la République du Congo lors de l'ouverture de la réunion.

C'est "l’occasion d’identifier les paramètres à retenir pour l’encadrement du processus de dialogue, à travers l’agenda présenté dans la Feuille de route. Elle devait conduire à la recherche des solutions durables pour une réconciliation des cœurs et des esprits" de toutes les parties, a-t-il ajouté.

« Cette réunion de Bangui est un rendez-vous de départ. La République centrafricaine est heureuse d’accueillir toutes ces délégations à son chevet. Hier, aujourd’hui et demain, vous avez été à nos côtés et vous serez à nos côtés », a pour sa part déclaré Charles Armel Doubane, ministre centrafricain des Affaires étrangères.

Et d’ajouter « aujourd’hui, nous devons jeter les bases d’une initiative mutuellement conçue, portée et qui sera appliquée mutuellement pour ramener, je l’espère, définitivement la paix en République centrafricaine.

Ce panel des facilitateurs qui va accompagner les parties prenantes centrafricaines dans leurs efforts de réconciliation est un maillon essentiel du dispositif mis en place par l’Union africaine, la Communauté des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), la Conférence internationale sur la région des grands lacs (CIRGL) et quatre Etats de l’Afrique centrale engagés dans ce processus, à savoir l’Angola, le Congo, le Gabon et le Tchad.

A en croire le ministre congolais des Affaires étrangères, sa mission consiste, essentiellement à convoquer les réunions avec les parties prenantes et à modérer les discussions, ainsi qu'à faciliter la recherche de consensus et de compromis entre les parties centrafricaines et à faire respecter les principes directeurs identifiés dans la feuille de route, en vue sd'asseoir un climat de paix entre les parties centrafricaines.

Cette rencontre de 48 heures prendra fin demain mardi, et sera sanctionnée de recommandations.