Afrique
Est de la RDC: Le bilan des combats s’alourdit à 24 morts à Beni
- La société civile prévient de mener des actions d'envergure si les autorités ne font rien dans l'urgence.
Lassaad Ben Ahmed |
25.09.2018 - Mıse À Jour : 26.09.2018
Congo, The Democratic Republic of the
AA / Kinshasa / Pascal Mulegwa
Le bilan des combats entre soldats congolais et rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées ( ADF), déclenché samedi dernier, est passé de 18 à 24 morts, suite à la découverte de nouveaux corps dans la ville de Beni, a annoncé la société civile, mardi.
Dans la ville de Beni, passant par les quartiers Kasinga, Paida, Kasabinyole jusqu’au TCB Mupanda dans la commune de Rwenzori, "les présumés ADF y ont opéré jusqu’à tuer 20 civils et 4 militaires, mais aussi, blesser environ 25 civils et endommager 4 maisons", a écrit la société civile dans un communiqué publié mardi.
La coordination "peine à digérer la montée exceptionnelle de l’insécurité et du nombre croissant des groupes armés sur toute l'étendue de la province", poursuit la société civile, prévenant que "si rien n’est fait dans l’urgence", elle prépare des actions de "grande envergure", afin d’exiger la "sécurité des personnes et de leurs biens".
L'armée, dont le chef d'état-major général séjourne depuis lundi à Beni, a affirmé que cette ville située dans le nord de la province Nord-Kivu, fait face à un mouvement "terroriste" dont le commandement est assuré par des "Ougandais".
Les affrontements de samedi ont duré six heures (18h à 00h) dans l'est de Beni. Les rebelles ont installé leur base près de cette ville pour organiser des crimes, a affirmé dimanche le gouverneur du Nord-Kivu Julien Paluku devant les médias locaux.
Rebelles ougandais opposés à Kampala, les ADF se sont retranchés dans l'est congolais depuis 1995. Ils sont accusés par Kinshasa et l'ONU du massacre d'un millier de civils congolais depuis 2014.
En décembre dernier, ils avaient été accusés d'avoir mené un robuste assaut contre une base de l'ONU dans le territoire de Beni. 15 casques bleus avaient été tués et une quarantaine d'autres grièvement blessés.
Les attaques de ces rebelles sont généralement menées contre des civils, mais depuis quelques mois, ces derniers s'attaquent aux positions de l'armée.
Lundi soir, les ADF ont attaqué et brulé une position de l'armée dans la cité d’Oicha, selon la société civile locale.
Un civil a été tué et plusieurs enfants ont été enlevés par lesdits rebelles, a affirmé le fonctionnaire local Nicolas Kambale, joint par Anadolu.
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Le bilan des combats entre soldats congolais et rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées ( ADF), déclenché samedi dernier, est passé de 18 à 24 morts, suite à la découverte de nouveaux corps dans la ville de Beni, a annoncé la société civile, mardi.
Dans la ville de Beni, passant par les quartiers Kasinga, Paida, Kasabinyole jusqu’au TCB Mupanda dans la commune de Rwenzori, "les présumés ADF y ont opéré jusqu’à tuer 20 civils et 4 militaires, mais aussi, blesser environ 25 civils et endommager 4 maisons", a écrit la société civile dans un communiqué publié mardi.
La coordination "peine à digérer la montée exceptionnelle de l’insécurité et du nombre croissant des groupes armés sur toute l'étendue de la province", poursuit la société civile, prévenant que "si rien n’est fait dans l’urgence", elle prépare des actions de "grande envergure", afin d’exiger la "sécurité des personnes et de leurs biens".
L'armée, dont le chef d'état-major général séjourne depuis lundi à Beni, a affirmé que cette ville située dans le nord de la province Nord-Kivu, fait face à un mouvement "terroriste" dont le commandement est assuré par des "Ougandais".
Les affrontements de samedi ont duré six heures (18h à 00h) dans l'est de Beni. Les rebelles ont installé leur base près de cette ville pour organiser des crimes, a affirmé dimanche le gouverneur du Nord-Kivu Julien Paluku devant les médias locaux.
Rebelles ougandais opposés à Kampala, les ADF se sont retranchés dans l'est congolais depuis 1995. Ils sont accusés par Kinshasa et l'ONU du massacre d'un millier de civils congolais depuis 2014.
En décembre dernier, ils avaient été accusés d'avoir mené un robuste assaut contre une base de l'ONU dans le territoire de Beni. 15 casques bleus avaient été tués et une quarantaine d'autres grièvement blessés.
Les attaques de ces rebelles sont généralement menées contre des civils, mais depuis quelques mois, ces derniers s'attaquent aux positions de l'armée.
Lundi soir, les ADF ont attaqué et brulé une position de l'armée dans la cité d’Oicha, selon la société civile locale.
Un civil a été tué et plusieurs enfants ont été enlevés par lesdits rebelles, a affirmé le fonctionnaire local Nicolas Kambale, joint par Anadolu.
