AA/Paris/Patrick Juillard

La réaction de la FIFA ne s’est pas fait attendre suite à la décision du gouvernement malien de dissoudre le comité exécutif de la Fédération malienne de football (Fémafoot). L’instance faîtière a déploré une ingérence du pouvoir politique dans les affaires sportives et menacé de suspendre le Mali si la décision n’était pas annulée d’ici à vendredi minuit (10 mars).

Mais le ministre malien des Sports, Housseini Amion Guindo, n'est pas décidé à obtempérer. « La FIFA n’est pas au-dessus de notre Etat et ne le sera jamais. Si elle s’avisait à suspendre le Mali, nous allons attaquer sa décision. Nous avons plusieurs voies de recours... Nous allons choisir des hommes et des femmes capables de trouver une solution à la crise », a lâché Guindo, avant de conclure « le football malien ne sera jamais devant l’Etat malien. Le football devient dangereux quand il ne respecte pas l’Etat. ».

Le gouvernement malien avait sévi mercredi contre la Fémafoot, afin de mettre un terme au conflit opposant l'instance à certains clubs, exclus de l'élite pour cause de forfait dans le championnat national.