Conseil de l’Entente: Vers une coalition régionale de lutte contre le terrorisme
-Les ministres de la Sécurité des pays membres sont en réunion ce vendredi à Lomé.

Togo
AA/Lomé/Alphonse Logo
Les ministres en charge de la Sécurité des pays membre du Conseil de l’Entente sont réunis vendredi à Lomé, la capitale togolaise, pour définir une position commune de lutte contre le terrorisme.
Cette réunion précède et prépare la prochaine conférence des chefs d’Etat et de gouvernement dont la date n'a pas encore été annoncée et qui aura pour thème : "Défis sécuritaire dans l’espace Entente : nouvelles approches nationales et sous régionales".
Sur les 5 pays membres du conseil (le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo), deux voire trois (le Burkina, le Niger et le Bénin dans une moindre proportion) sont fortement touchés par soit le terrorisme, les conflits armés, l’extrémisme violent ou autre, avec des menaces au niveau des frontières des trois pays restants dont le Togo.
Patrice Kouamé, le secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente a, toutefois, affirmé à l’ouverture des travaux que "la situation sécuritaire de l’espace entente évaluée selon l’indice Mo Ibrahim de la bonne gouvernance en Afrique, est relativement correcte, avec un score de 67 sur 100 en 2018".
"Cependant la tendance générale pour la période 2008-2017 montre une détérioration certaine de la situation qui nécessite la mutualisation des moyens humains, logistiques et opérationnels pour mieux combattre le fléau de l’extrémisme violent et du terrorisme", a-t-il précisé.
Le Général Yark Damehame, le ministre togolais de la Sécurité a présenté de son côté, les mesures prises par le Togo en réaction à la situation prévalant au niveau des frontières nord avec le Burkina Faso "pour éviter l’infiltration des bandes terroristes traquées par les forces de défense et de sécurité du Burkina, sur le territoire togolais".
"Ces mesures, devront s’attaquer directement aux causes sous-jacentes qui conduisent les individus à se radicaliser et à rejoindre les groupes extrémistes", a-t-il précisé.
La conférence des chefs d’Etats du conseil de l’Entente devra adopter une position commune dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, tout en s’alignant sur celle adoptée par le récent sommet extraordinaire des chefs d’Etats et de gouvernement de la CEDEAO ( Communauté économique des pays d'Afrique de l'ouest) tenu à Ouagadougou.
Les ministres de Sécurité du conseil de l’entente devront au cours de la rencontre qui se tient actuellement à Lomé, " valider le document des directives communautaires sur la prévention de l’extrémisme violent dans l’espace Entente ".
Le conseil de l’entente a fait le choix d’inscrire ses actions dans le cadre de la prévention des conflits, de l’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme et à la criminalité transnationale organisée. Des actions prioritaires seront également définies à partir de Lomé.
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