Afrique
Congo-Brazzaville : décès d’Edouard Nganga, doyen de la musique congolaise
Lassaad Ben Ahmed |
08.06.2020 - Mıse À Jour : 09.06.2020
Brazzaville
AA / Pascal Mulegwa
Les autorités congolaises (Brazzaville) ont confirmé, lundi, le décès dimanche de l’auteur-compositeur et artiste-musicien Edouard Nganga, alias Nganga Edo, doyen de la musique congolaise à l'âgé de 86 ans.
Sur une bande d’annonce, la télévision publique, relayant un message du ministre congolais de la culture, Dieudonné Mouyongo, a annoncé ce décès intervenu « après une maladie de courte durée », sans donner plus de détails.
Chanteur ténor, compositeur, Nganga, a sorti en avril dernier, une chanson actuellement en vogue dans la capitale congolaise, contre la Covid-19 qui, jusqu’à dimanche, avait déjà fait 22 victimes parmi les 683 malades dans le pays.
L’illustre disparu est une vielle figure, qui s’était notamment illustré dans les deux Congo. Il est connu à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo pour avoir fait ses armes au sein du Negro Jazz, de l’OK Jazz de Franco Makiadi.
Né le 27 octobre 1933 à Kinshasa, il avait valorisé la scène de son pays d’origine, le Congo, durant les années post-indépendance. Avant sa mort, il était l’unique membre fondateur encore en vie, de l’orchestre les Bantous de la Capitale (les hommes de la capitale), qui représente une authentique tranche du patrimoine historique de la musique congolaise.
Alors que le Congo célébrait, l’an dernier, ses 59 ans d’indépendance, il avait été décoré par le président Denis Sassou N’Guesso au grade de « commandeur » dans l’Ordre du mérite congolais.
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Les autorités congolaises (Brazzaville) ont confirmé, lundi, le décès dimanche de l’auteur-compositeur et artiste-musicien Edouard Nganga, alias Nganga Edo, doyen de la musique congolaise à l'âgé de 86 ans.
Sur une bande d’annonce, la télévision publique, relayant un message du ministre congolais de la culture, Dieudonné Mouyongo, a annoncé ce décès intervenu « après une maladie de courte durée », sans donner plus de détails.
Chanteur ténor, compositeur, Nganga, a sorti en avril dernier, une chanson actuellement en vogue dans la capitale congolaise, contre la Covid-19 qui, jusqu’à dimanche, avait déjà fait 22 victimes parmi les 683 malades dans le pays.
L’illustre disparu est une vielle figure, qui s’était notamment illustré dans les deux Congo. Il est connu à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo pour avoir fait ses armes au sein du Negro Jazz, de l’OK Jazz de Franco Makiadi.
Né le 27 octobre 1933 à Kinshasa, il avait valorisé la scène de son pays d’origine, le Congo, durant les années post-indépendance. Avant sa mort, il était l’unique membre fondateur encore en vie, de l’orchestre les Bantous de la Capitale (les hommes de la capitale), qui représente une authentique tranche du patrimoine historique de la musique congolaise.
Alors que le Congo célébrait, l’an dernier, ses 59 ans d’indépendance, il avait été décoré par le président Denis Sassou N’Guesso au grade de « commandeur » dans l’Ordre du mérite congolais.
