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Centrafrique : L'ex-chef rebelle anti-balaka « Rambo » extradé vers la CPI

-L'ancien leader anti-balaka Alfred Yekatom, dit « Rambo », a été embarqué le 17 novembre en début d’après-midi, à l’aéroport international de Bangui, dans un avion en partance pour La Haye (Pays-Bas)

Nadia Chahed  | 17.11.2018 - Mıse À Jour : 17.11.2018
Centrafrique : L'ex-chef rebelle anti-balaka « Rambo » extradé vers la CPI

Tunis

AA/Tunis

L'ancien leader anti-balaka Alfred Yekatom, dit « Rambo », a été extradé samedi vers la Cour pénale internationale, à destination de La Haye, ont rapporté des médias français.

Ce député, ex-chef de guerre visé par des sanctions de l'ONU, avait été arrêté le 29 octobre après avoir tiré deux coups de feu en pleine Assemblée nationale, précise l'hebdomadaire "Jeune Afrique".

Alfred Yekatom Rombhot a été embarqué le 17 novembre en début d’après-midi, à l’aéroport international de Bangui, dans un avion en partance pour La Haye (Pays-Bas), indique la même source, précisant que l’appareil a été affrété par la Cour pénale internationale (CPI).

Le parlementaire avait été arrêté le 29 octobre, après avoir sorti un pistolet dans l’hémicycle, menacé un autre député, puis tiré deux fois en l’air. Il aurait voulu manifester ainsi son mécontentement après l’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale, Laurent Ngon-Baba, en remplacement de Karim Meckassoua, destitué. Proche de ce dernier, Yekatom avait voté pour son maintien, rappelle "Jeune Afrique".

Elu lors des législatives de février 2016, Yekatom est surtout accusé d’être responsable, directement ou indirectement, de nombreux assassinats de civils, de viols et de racket, avec la faction qu’il dirigeait, les « anti-balaka du sud », indique le même média.

Soumis à des sanctions de l’ONU depuis 2015 (gel des avoirs, interdiction de voyager), l’ancien chef de guerre, âgé de 42 ans, se voit reprocher de s’être livré « à des actes qui portent atteinte à la paix, à la stabilité ou à la sécurité de la RCA, y compris des actes qui menacent ou violent les accords transitoires, ou qui menacent ou entravent le processus de transition politique, y compris une transition vers des élections démocratiques libres et équitables, ou qui alimentent la violence », selon la notice Interpol émise contre lui en 2015, précise "Jeune Afrqiue".

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