Afrique
Cameroun : Une nouvelle vidéo montrant des exécutions par des présumés militaires
- Cette vidéo « fera l'objet d'une enquête approfondie instruite par le chef de l'Etat » Paul Biya, a annoncé lundi sur la radio nationale, le porte-parole du gouvernement.
Lassaad Ben Ahmed |
13.08.2018 - Mıse À Jour : 13.08.2018
Cameroon
AA / Yaoundé / Peter Kum
La justice camerounaise va ouvrir une enquête sur une nouvelle vidéo tournée en mai 2016 (selon Amnesty International) dans la région de l’Extrême-nord du Cameroun et diffusée sur les réseaux sociaux depuis quelques jours, a-t-on appris, lundi de source officielle.
« Cette vidéo choquante montre des hommes armés qui alignent des personnes allongées au sol ou assises contre un mur, puis leur tirent dessus avec des armes automatiques. Une deuxième salve de tir veille à ce qu’il ne reste aucun survivant », selon Amnesty International.
Réagissant, lundi, au journal de la radio nationale camerounaise ( la Cameroun Radio Television), le porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary a indiqué que cette vidéo « fera l'objet d'une enquête approfondie instruite par le Chef de l'Etat » camerounais, Paul Biya.
La vidéo aurait été tournée dans le village d'Achigachia, à la frontière avec le Nigeria où les soldats procèdent à un ratissage contre les membres de la secte terroriste, d’après Amnesty International.
D’après l’ONG, « il s'agit là de nouvelles preuves crédibles appuyant les allégations selon lesquelles les forces armées camerounaises auraient commis de graves crimes contre des civils », surtout dans la région d’Extrême-nord.
Amnesty ne doute pas qu’il s’agit bel et bien de soldats camerounais pris une fois de plus en fragrant délit.
«Les chercheurs d’Amnesty International ont analysé les armes, les conversations et les uniformes visibles dans la vidéo la plus récente, ainsi que des témoignages et des images satellites, afin de déterminer la date approximative et le lieu exact des exécutions, et ont établi que les responsables présumés sont des membres des forces de sécurité camerounaises», explique l'ONG.
«Dans toutes les armées du monde, il y a des brebis galeux. L’enquête ordonnée par le Président de la République va mettre au claire cette histoire et les coupables seront sanctionnés selon la loi», a indiqué à Anadolu le porte-parole du gouvernement.
Cette nouvelle révélation intervient à peine quelques jours après l'arrestation de sept militaires impliquées dans l'exécution de deux femmes et deux enfants, dont un bébé, dans la région d'Extrême-nord et dont la vidéo a fait le tour du monde provoquant condamnations et indignations. Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.
La justice camerounaise va ouvrir une enquête sur une nouvelle vidéo tournée en mai 2016 (selon Amnesty International) dans la région de l’Extrême-nord du Cameroun et diffusée sur les réseaux sociaux depuis quelques jours, a-t-on appris, lundi de source officielle.
« Cette vidéo choquante montre des hommes armés qui alignent des personnes allongées au sol ou assises contre un mur, puis leur tirent dessus avec des armes automatiques. Une deuxième salve de tir veille à ce qu’il ne reste aucun survivant », selon Amnesty International.
Réagissant, lundi, au journal de la radio nationale camerounaise ( la Cameroun Radio Television), le porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary a indiqué que cette vidéo « fera l'objet d'une enquête approfondie instruite par le Chef de l'Etat » camerounais, Paul Biya.
La vidéo aurait été tournée dans le village d'Achigachia, à la frontière avec le Nigeria où les soldats procèdent à un ratissage contre les membres de la secte terroriste, d’après Amnesty International.
D’après l’ONG, « il s'agit là de nouvelles preuves crédibles appuyant les allégations selon lesquelles les forces armées camerounaises auraient commis de graves crimes contre des civils », surtout dans la région d’Extrême-nord.
Amnesty ne doute pas qu’il s’agit bel et bien de soldats camerounais pris une fois de plus en fragrant délit.
«Les chercheurs d’Amnesty International ont analysé les armes, les conversations et les uniformes visibles dans la vidéo la plus récente, ainsi que des témoignages et des images satellites, afin de déterminer la date approximative et le lieu exact des exécutions, et ont établi que les responsables présumés sont des membres des forces de sécurité camerounaises», explique l'ONG.
«Dans toutes les armées du monde, il y a des brebis galeux. L’enquête ordonnée par le Président de la République va mettre au claire cette histoire et les coupables seront sanctionnés selon la loi», a indiqué à Anadolu le porte-parole du gouvernement.
Cette nouvelle révélation intervient à peine quelques jours après l'arrestation de sept militaires impliquées dans l'exécution de deux femmes et deux enfants, dont un bébé, dans la région d'Extrême-nord et dont la vidéo a fait le tour du monde provoquant condamnations et indignations. Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.
