AA/Tunis

Plus de 250 ex-combattants ont été démobilisés des réseaux terroristes au Cameroun depuis fin janvier 2019, selon des services compétents du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR).

Si le plus grand nombre de ces ex-combattants provient de l’Extrême-Nord, où sévit le groupe terroriste Boko Haram, d’autres repentis sont enregistrés dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en proie à une crise sécessionniste depuis fin octobre 2016, rapporte l'agence de presse africaine (APA).

Au CNDDR, on justifie le rythme "un peu lent" de ces redditions par la terreur que font régner les milices sur leurs ex-combattants, mais également la peur de représailles des pouvoirs publics instillée dans les esprits par des réseaux terroristes depuis l’étranger, rapporte le même média.

Dans les centres de rééducation et de réinsertion, les démobilisés sont formés aux petites activités génératrices de revenus telles que l’agriculture, l’élevage et autres petits métiers, rapporte encore l'APA.

Créé fin novembre 2018 par décret présidentiel, le CNDDR, dont le budget prévu pour 2020 est de 5 milliards FCfa, cible des ex-combattants de Boko Haram et du séparatisme anglophone désireux de répondre favorablement, à l'offre de paix du chef de l’État en déposant les armes.