Cameroun : Des sécessionnistes mettent en garde la CAF sur la tenue du CHAN 2021 en zone anglophone
- Le Championnat d’Afrique des nations va se jouer au Cameroun du 16 janvier au 7 février

Cameroon
AA/ Peter kum
Des sécessionnistes camerounais ont mis en garde la Confédération Africaine de Football (CAF) sur la tenue du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2021 à Limbé, une ville située dans le sud-ouest anglophone du pays.
Dans une correspondance adressée, mercredi 6 janvier, au président par intérim de la CAF, Constant Omari, le gouvernement fantôme du mouvement séparatiste anglophone, Ambazonie, a indiqué que la ville de Limbé, est une «zone de guerre», et ne saurait abriter un match international.
Le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) va se jouer au Cameroun du 16 janvier au 7 février et l’une des poules de la compétition est basée à Limbe, une ville en région anglophone du pays.
« J’attire par cette lettre votre attention, celle de la FIFA et de la CAF, de toutes les équipes jusqu'ici programmées pour jouer à Limbe, et de tous les spectateurs potentiels, que l'ensemble du territoire de l'Ambazonie, y compris Limbe, est une zone de guerre et n’est accessible pour aucun match international en ce moment », a prévenu le président par intérim de la république imaginaire de l’ambazonie, Samuel Ikome Sako.
Dans leur correspondance à la CAF, les séparatistes ont souligné qu’ils vont perturber le déroulement de la compétition, et se désengagent de la protection des personnes et des biens le temps de ce tournoi.
Par conséquent, ils appellent la CAF à « surseoir à l’organisation du CHAN à Limbe » dans le Sud-Ouest anglophone du Cameroun.
Pour rappel, la poule D du CHAN 2021, basée à Limbé, est composée de la Zambie, de la Guinée, de la Namibie et de la Tanzanie. La première rencontre dans cette ville est prévue le 19 janvier entre la Zambie et la Tanzanie.
Le gouvernement camerounais n’a pas réagi à cette menace venant de ce mouvement séparatiste qui sème la terreur dans le nord-ouest et sud-ouest anglophone du pays.
Mercredi, les séparatistes ont attaqué le convoi d’un préfet dans le Nord-Ouest tuant quatre militaires et une journaliste.