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Côte d’Ivoire / Violences à Beoumi : le bilan revu à la hausse, 11 morts et 108 blessés

Lassaad Ben Ahmed  | 23.05.2019 - Mıse À Jour : 24.05.2019
Côte d’Ivoire / Violences à Beoumi : le bilan revu à la hausse, 11 morts et 108 blessés

Cote d'Ivoire

AA / Abidjan / Fulbert Yao

Le bilan des affrontements inter-communautaires, survenus les 15 et 16 mai dans la ville de Beoumi (centre), a été revu à la hausse mercredi, soit 11 morts, 108 blessés, 300 déplacés et d'importants dégâts matériels.

C'est ce qu'a annoncé le gouvernent ivoirien au terme d'un conseil des ministres, présidé par le chef de l'Etat Alassane Ouattara.

Le bilan initial était de 9 morts et une centaine de blessés, comme l'avait rapporté Anadolu.

« Le bilan actualisé de cette crise, fait état de 11 personnes décédées, 108 blessées, 300 personnes déplacées et d’important dégât matériel », a indiqué à la presse, Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue de la réunion de l’exécutif ivoirien.

Selon Sidi Touré, par ailleurs, ministre de la Communication et des Médias, « l’intervention diligente des autorités a permis d’arrêter les hostilités et d’observer un retour au calme ».

« En vue de ramener la paix et la cohésion sociale entre les différentes communautés, le conseil des ministres a décidé de maintenir pour une durée de deux semaines les unités des forces de sécurité déployées dans le département de Béoumi», a indiqué Touré.

Il a souligné que le gouvernement condamne « avec fermeté » ces violences, et « a instruit le ministre de l’Intérieur et de la sécurité et l’ensemble des ministres concernés à l’effet de prendre en charge les frais médicaux de toutes les personnes blessées lors de ces événements ».

Touré a insisté « qu’aucune armes de guerre» n’a été utilisée lors de ces affrontements communautaires. «Il s’agit exclusivement de fusils de chasse traditionnels qui ont été utilisés lors de ces affrontements », a-t-il soutenu devant la presse.

Une altercation entre un conducteur de moto taxi d’origine Baoulé (autochtone) et des chauffeurs de mini car d’origine Malinké (allogène) était à l’origine de ces affrontements, selon le ministre.

Les Malinkés et le Baoulés ne sont pas à leur premier affrontement dans la région. En octobre 2018, des affrontements similaires avaient éclaté à Marabadiassa, une ville voisine de Béoumi sur fond d'un conflit foncier.

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