Burundi – Egypte : Discussions sur les eaux du Nil
- Les eaux du Nil ont fait l’objet d’échanges entre le MAE d’Egypte et le président de l’Assemblée nationale du burundi.

Burundi
AA / Bujumbura / Jean Bosco
Le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Shoukry et le président de l’Assemblée nationale du Burundi, Pascal Barandagiye, ont échangé, mardi soir à Bujumbura, sur la question de gestion des eaux du fleuve Nil, a appris Anadolu d’une source parlementaire.
Le MAE d’Egypte a entamé, mardi, une visite de travail de deux jours au Burundi.
«Dans l'après-midi de ce mardi, le 17 avril 2018 le président de la Chambre basse du Parlement a accordé une audience au ministre des Affaires étrangères de la République arabe d'Egypte, Sameh Shoukry…», a déclaré Alexis Badian Ndayihimbaze, sur son compte Facebook.
Au cours de cette audience les deux personnalités ont aussi échangé sur le problème lié à la gestion et l'utilisation des eaux du Nil par les pays ayant accès à ce dernier, a ajouté la même source.
«Comme le fleuve du Nil prend sa source au Burundi, l’Égypte demande son soutien dans le processus de trouver une solution durable à ce problème», a-t-il expliqué.
D'une longueur de 6700 km, le Nil est le plus long fleuve du monde. Sa source la plus méridionale est située au sud du Burundi (commune Rutovu, 85 km de Bujumbura).
Le fleuve du Nil traverse le Rwanda, le Burundi, la Tanzanie, l’Ouganda, l’Ethiopie, le Soudan du Sud, le Soudan et l’Egypte. Il longe également le Kenya et la République démocratique du Congo et son bassin versant concerne aussi l'Erythrée.
Les eaux du Nil représentent une ressource importante pour les différents pays qui se partagent le bassin versant de ce fleuve.
L’Egypte dépend largement des eaux du Nil pour son approvisionnement en eau.
D’où son attention particulière face aux tentatives des pays d’aval de remettre en cause le partage établi des eaux ou de construire de nouvelles infrastructures.
Le bassin du Nil est, ainsi, source de tensions politiques récurrentes, mais aussi de nombreuses initiatives allant dans le sens d’une gestion conjointe, impliquant tous les pays concernés.