Burkina faso: Paul KabaThieba dévoile son gouvernement
29 ministres, un ministre d'Etat et 4 secrétaires d'Etat, le président Kaboré cumule les fonctions du ministre de la Défense.
Burkina Faso
AA/ Ouagadougou/ Olympia de Maismont
Moins d’une semaine après sa nomination au poste de Premier ministre par le président Roch Marc Christian Kaboré, Paul Kaba Thiéba a dévoilé, mercredi, son gouvernement composé de 29 ministres, dont un ministre d’Etat et 4 secrétaires d’Etat.
Simon Compaoré, co-fondateur et deuxième vice-président du parti au pouvoir, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), est nommé Ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la sécurité intérieur. Le président Kaboré, quant à lui, s’est attribué le ministère de la Défense.
Les différentes alliances avec les autres partis politiques qui ont permis au MPP d’avoir la majorité au parlement ont mené à la nomination de Tahirou Barry, président du parti pour la renaissance (PAREN) au ministère de la Culture et de Batio Bassière de l’Union pour la Renaissance- Parti Sankariste (Unir-PS) au ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique.
Deux ministres du précèdent gouvernement de transition ont été maintenu dans le nouveau gouvernement, Réné Bagoro et Filiga Michelle Sawadogo respectivement nommés Ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion civique, Garde des Sceaux et Ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation.
A noter enfin l’entrée de deux journalistes de médias privés dans la nouvelle équipe ; Alpha Barry, PDG de la populaire Radio Oméga, nommé Ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur et Rémis Fulgance Dandjinou, de la chaine de télévision Burkina infos Tv Ministre de la Communication et des relations avec le parlement.
Le nouveau locataire du palais de Kosyam, Roch Marc Christian Kaboré, cumule les fonctions de chef de l'Etat et de Ministre de la Défense et des anciens combattants.
Après une période transitoire déclenchée suite au renversement de l'ancien président Blaise Compaoré par un mouvement de la rue en octobre 2014 semble ainsi mettre un pied dans l'étrier de la stabilité pour bâtir l'Etat de demain et garantir le bien-être de sa nation.
