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Burkina Faso – Attaque terroriste: Les services de renseignement identifient le "cerveau"

Lassaad Ben Ahmed  | 12.03.2018 - Mıse À Jour : 12.03.2018
Burkina Faso – Attaque terroriste: Les services de renseignement identifient le "cerveau"

Burkina Faso

AA / Ouagadougou / Wendyam Valentin Compaoré

Ayouri al-Battar, un combattant appartenant au groupe «Al-Mourabitoune» serait le cerveau de l’attaque terroriste de Ouagadougou le 2 mars dernier qui a fait 16 morts et plus de 80 blessés, d’après les services de renseignement burkinabè.

C’est ce qu’a révélé la revue "Jeune Afrique" dans son numéro 2983 du 11 au 17 mars.

Le terroriste cité est déjà suspecté d’être impliqué dans l’attentat perpétrée contre le café-restaurant Cappuccino à Ouaga (attaque non-encore revendiquée), le 15 janvier 2016 qui avait fait 21 morts dont deux terroristes.

Selon le magazine qui cite les renseignements burkinabè, «Ayouri al-Battar aurait franchi la frontière le 9 février depuis le Mali, après avoir passé, probablement, la zone montagneuse de Bandiagara».

«Les huit membres du commando (neutralisés lors de l'attaque), dont certains parlaient l’arabe et le bambara, l’auraient rejoint au Burkina durant les jours qui ont suivi, également depuis le Mali», a ajouté la publication basée à Paris.

Une note d’alerte a été diffusée aux différentes forces de défense et de sécurité le 22 février pour signaler leur présence sur le territoire burkinabè.
Ayouri al-Battar, lui, serait toujours dans la nature.

Pour rappel, le groupe terroriste "Al-Mourabitoune" est l’auteur des attentats de Bamako en 2015 avec à la clé 22 morts dont 19 civiles, deux terroristes et un gendarme malien et aussi de celui de Grand Bassam en Côte d’Ivoire en 2016 dont le bilan s’est aussi établi à 22 morts dont 16 civiles, 3 militaires et 3 terroristes.

Le chef du groupe Al-Mourabitoune au Mali, Mohamed Ould Nouini, fait partie des victimes du raid français du 14 février dernier.

L’attaque de Ouagadougou, serait menée en représailles de ce raid, selon le Groupe dirigé par Iyad Ag Ghali qui a revendiqué ces attentats.

Les attaques qui ont visé l’état-major burkinabè, l’ambassade de France à Ouagadougou et l’Institut français, le 2 mars, avaient fait 8 militaires tués, 8 assaillants neutralisés, plus de 80 blessés et 8 personnes interpellées.


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