Burkina Faso: 10 personnes arrêtées pour les attaques de Grand Bassam et Ouagadougou
L'attentat de Ouagadougou le 15 janvier a fait 30 morts, selon de Grand Bassam 22 morts

Burkina Faso
AA/Ougadougou/Lougri Dimtalba
Dix personnes liées aux attaques terroristes de Ouagadougou (15 janvier) et de la station balnéaire de Grand Bassam en Côte d’Ivoire (13 mars), ont été arrêtées, a annoncé le ministre burkinabé de l’intérieur, Simon Compaoré.
« À ce jour les services de sécurité du Burkina Faso ont interpellé 10 personnes dont trois présentent un intérêt particulier pour les attentats de Cappuccino (café principal cible de l’attaque de Ouagadougou), de Grand Bassam, de même que les attaques de Oursi (au nord du Burkina, à la frontière avec le Mali et le Niger) en août 2015 », a indiqué le ministre Compaoré qui s’exprimait jeudi soir lors d’une conférence de presse.
«Six individus en lien avec l’attaque de Ouagadougou dont les noms sont connus des services de sécurité sont encore activement recherchés», a ajouté Compaoré.
D’après une source sécuritaire burkinabé jointe par Anadolu, depuis mai les services de sécurité du Burkina Faso ont interpellé au total quarante-neuf personnes dans le cadre de l’enquête. Trente-neuf de ces suspects ont été relâchés tandis que les dix autres sont toujours aux mains des forces burkinabé.
Le ministre de l’intérieur n’a toutefois pas précisé l’identité, ni l’appartenance ethnique des dix personnes arrêtées.
Le 15 janvier 2016 un groupe d’hommes armés ont attaqué le café Cappuccino à Ouagadougou faisant 30 morts et plusieurs blessés. Le groupe terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a, par la suite, revendiqué l’attaque.
Le 13 mars 2016, une fusillade sur une des plages de la station balnéaire ivoirienne de Grand Bassam fait 22 morts, dont trois assaillants. L’attaque avait également été revendiquée par Aqmi.
Au Burkina Faso, le 23 août 2015, la brigade de gendarmerie d’Oursi, village situé dans la province de l’Oudalan, dans la région du Sahel, avait fait l’objet d’une attaque perpétrée par des individus armés non-identifiés.
Les assaillants avaient alors grièvement blessé un gendarme qui était de service et la fille du commandant de brigade. Selon certaines sources, cette attaque non revendiquée, a été perpétrée par le groupe terroriste nigérian Boko Haram.