Briefing de l'actualité tunisienne à travers les médias locaux
- Anadolu vous propose une sélection des principaux événements survenus en Tunisie au cours des dernières 24 heures à travers les médias.

Tunisia
AA / Tunis / Salim Boussaïd
* Kaïs Saïed: La Tunisie n'est pas sous « tutelle » et nous refusons toute ingérence dans nos affaires internes (AA)
Le président tunisien Kaïs Saïed a déclaré que son pays « refuse toute ingérence dans ses affaires internes car il n'est ni sous tutelle, ni placé sous protectorat ».
C'est ce qui ressort de son allocution, prononcée lundi, lors de sa visite dans la ville de Kairouan (centre), selon un extrait vidéo publié par la présidence de la République tunisienne sur ses réseaux sociaux.
« Nous préserverons notre souveraineté nationale et nous rejetons à nouveau toute ingérence de quiconque dans nos affaires, car nous ne sommes pas sous tutelle, ni placés sous protectorat », a déclaré Saïed.
Et le chef de l’État d’ajouter : « Nous ne cèderons notre souveraineté à personne. Les Tunisiens ont été emprisonnés dans les geôles (de l'occupation française, ndlr) et ont sacrifié leur liberté pour que la Tunisie soit libre et indépendante ».
* Tunisie: le ministère des Affaires étrangères réagit aux propos du chef de la diplomatie de l'UE (AA)
La diplomatie tunisienne a qualifié, mardi 21 mars, les propos tenus la veille par le Haut Représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, de « sélectifs » et « disproportionnés ».
Par voie de communiqué, rendu public sur sa page Facebook officielle, le ministère tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l'étranger a affirmé que les « propos prononcés sont disproportionnés tant au vu de la résilience bien établie du peuple tunisien tout au long de son histoire, que par rapport à une menace migratoire vers l’Europe en provenance du sud ».
Selon la même source, « Ces propos sélectifs continuent d’ignorer toute responsabilité dans la situation qui a prévalu en Tunisie et ailleurs, notamment depuis 2011 et jusqu’au 25 juillet 2021 ».
* Une délégation de l’UE en visite en Tunisie (AA)
Une délégation de l'Union européenne se rend, mardi 21 mars, en Tunisie pour discuter du partenariat entre les deux parties.
C’est ce qui ressort d’un communiqué publié par la délégation de l'Union européenne en Tunisie, dont Anadolu a obtenu copie.
Selon le communiqué, la visite de la délégation - conduite par Gert Jan Koopman, directeur général pour le Voisinage et les négociations d’élargissement - « sera l’occasion d’une discussion approfondie sur l’état d’avancement du partenariat Union européenne - Tunisie ».
La délégation européenne « prévoit plusieurs rencontres avec des acteurs institutionnels, notamment le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Saïed, le ministre des Affaires sociales, Malek Ezzzahi, la ministre de l’Energie, Neïla Nouira Gongi, le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, Mounir Ben Rjiba et des représentants du ministère de l’Intérieur, ainsi qu’avec des partenaires européens et internationaux de l’UE présents en Tunisie et des acteurs non-étatiques », indique le communiqué.
* Tunisie : Le barrage de Sidi Salem enregistre son taux de remplissage le plus bas depuis 1982 (AA)
Le barrage de Sidi Salem, plus grand barrage de Tunisie, enregistre son taux de remplissage le plus bas depuis 1982, date du début de son exploitation, a affirmé mardi le sous-directeur général des barrages et des grands travaux hydrauliques, au ministère tunisien de l’Agriculture, Fayçal Khémiri, dans une déclaration à la presse locale.
Selon Fayçal Khémiri, le manque est évalué à 483 millions de mètres cubes sur une capacité d’accueil qui s’élève à 580 millions de mètres cubes, ce qui équivaut à 83%. Le taux de remplissage s'élève, ainsi, à tout juste 17% avec seulement 97 millions de mètres cubes.
Construit au niveau de la ville de Testour (nord-ouest de la Tunisie), le barrage de Sidi Salem se trouve sur le cours de la Medjerda. Il est considéré comme étant le plus important ouvrage hydraulique en Tunisie.
Selon une étude publiée récemment par l’Institut arabe des chefs d’entreprise (Iace) et intitulée « stress hydrique : choix économique et sécurité alimentaire», le stress hydrique est une menace réelle pour la Tunisie, surtout que les dernières précipitations du mois de février n’ont pas pu sauver la situation et que les barrages sont toujours en situation précaire.
* Jeudi, premier jour de ramadan (mosaiquefm.net)
Hichem Ben Mahmoud, mufti de la République a annoncé, ce mardi 21 mars 2023, que le premier jour du mois de Ramadan 1443 hégire sera après demain, jeudi 23 du mois courant.
* En prévision du mois du ramadan : Le ministère du Commerce sur pied de guerre (webmanagercenter.com)
Reconnaissons-le : il n’est pas aisé de gérer des stocks stratégiques sur le long ou moyen termes dans un pays qui souffre de difficultés financières et où les risques d’instabilité sociale n’ont pas encore été écartés. Néanmoins, au ministère du Commerce et du Développement des exportations, un plan d’action a été mis en place pour assurer le bon approvisionnement des marchés quelques jours avant le début du mois du ramadan.
Le plan du ministère s’articule autour de 4 axes :
– Amélioration de l’approvisionnement et de l’offre des marchés ;
– Rationalisation des prix des denrées alimentaires ;
– Mise en place d’un programme de veille pour lutter contre la spéculation et le monopole ;
– Campagne de communication et de sensibilisation à l’intention du grand public.
L’éventualité de l’augmentation des prix des produits de consommation courante au mois du ramadan menace de détériorer encore plus le pouvoir d’achat, sachant que l’inflation a encore augmenté atteignant 10,4% au mois de février et 15,6% s’agissant du panier du consommateur.
* Prêt du FMI à la Tunisie: L'Italie fait de son mieux... (mosaiquefm.net)
La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a déclaré, ce mardi, que Rome mettait tout en œuvre pour sortir de l'impasse dans laquelle se trouve le prêt du Fonds monétaire international (FMI) à la Tunisie.
"L'Italie fait de son mieux .... pour tenter de sortir d'une impasse qui menace d'aggraver considérablement la situation", a déclaré M. Meloni devant le Sénat.
Le ministre des affaires étrangères Antonio Tajani a précédemment déclaré à Reuters que Rome souhaitait que le FMI débloque le prêt de 1,9 milliard de dollars accordé à la Tunisie, craignant que sans cet argent, le pays ne soit déstabilisé, ce qui déclencherait une nouvelle vague de migrants en direction de l'Europe.
* Le président de la Commission nationale de conciliation pénale démis de ses fonctions (lapresse.tn)
Le président de la Commission nationale de conciliation pénale (CNCP) Makram Ben Mna a été démis de ses fonctions en application du décret n° 2023-265 du 17 mars 2023, paru, ce mardi, au Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT).
Makrem Ben Mna est magistrat de l’ordre judiciaire. Il a été nommé président de la CNCP en novembre 2022, en vertu du décret n° 2022-812 du 11 novembre 2022, portant nomination des membres de cette commission.
* Étude Mourakiboun : 78% des Tunisiens pensent que le pays est sur la mauvaise voie (Businessnews.com.tn)
78% des Tunisiens pensent que le pays est sur la mauvaise voie et 10% se sont abstenus de répondre alors que 12% d'entre eux pensent qu'il est sur la bonne voie. C’est ce qui ressort d’une étude de terrain réalisée par le réseau Mourakiboun sur la « Vision des citoyens sur la vie politique ».
73% des répondants considèrent que la situation actuelle est négative. Seulement 14% estiment que la situation est positive. 13% s’abstiennent de répondre.
Pour 55% des interrogés, la cherté de la vie est le plus important indicateur de la trajectoire erronée que suit la Tunisie.
25% des interviewés pensent que le responsable de ces problèmes est le président de la République et 13% estiment que c’est le parlement, exæquo avec les partis politiques. 12% incombent la responsabilité au peuple, exæquo avec les politiciens alors que 9% désignent les ministres.
Sur la question de savoir s’ils ont lu la nouvelle constitution ou sur ce qu’ils ont entendu à son sujet, 61% des interrogés admettent qu’ils n'ont ni lu, ni pris connaissance de ses dispositions, tandis que 27% d'entre eux ont déclaré en avoir entendu parler par d'autres. 12% seulement déclarent l’avoir consultée.
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